Au nord-est des Côtes d’Armor, la Cuma Rance-Arguenon compte 70 adhérents et intervient sur les cantons de Plancoët, Plélan-le-Petit et Ploubalay. Propriétaire d’un large parc matériel, ses services vont de la fente de bois à l’ensilage en passant par le travail du sol, l’épandage, la fauche, le transport… « Notre Cuma possède une ensileuse depuis plus de 40 ans », se remémore Jean-Marc Blanchard, éleveur et trésorier. Actuellement, 11 exploitations profitent de cette machine. « Sur les 20 dernières années, la surface en maïs récoltée est restée assez stable. Par contre, nous avons bien perdu quelques fermes adhérentes. Une tendance générale dans les campagnes… » 700 ha de maïs ensilés Chaque année, l’ensileuse avale 350 à 400 ha d’herbe et 700 ha de maïs. Achetée en 2020, cette New Holland FR 780 effectue sa 3e campagne. « Le bec de notre précédente machine était en fin de vie. Pour le remettre en état, il fallait 100 000 €… Au final, en partant sur un ensemble neuf, nous conservions les même annuités, tout en passant d’une 10 à une 12 rangs », détaille Jean-Bernard Esnault, président de la Cuma depuis juillet. Sur le secteur, l’ensilage court généralement sur un mois. Cette année, il a démarré le 21 septembre et devrait se terminer vers le 21 octobre. « Les deux premières semaines sont très intenses. » Deux chauffeurs assurent la saison. Producteur de plants de légumes et de fleurs, Mickaël Monvoisin débarque tous les ans de Charente-Maritime pour prendre le volant. Pour son séjour, la Cuma lui loue une chambre d’hôte sur une ferme des alentours. Le second chauffeur, Samuel Bouétard, adhérent à la tête d’une exploitation céréalière, se concentre sur la saison d’herbe et vient en complément aux maïs. Le système juste de la banque de travail Le fonctionnement s’appuie sur une banque de travail. En fonction de son…
Au rendez-vous annuel de l’ensilage
La Cuma Rance - Arguenon possède une ensileuse, en faveur d’un coût de récolte maîtrisé mais aussi d’un renforcement des liens entre éleveurs.