Élever ses veaux sous nourrices laitières et allaitantes

Chez Guillaume Houitte, à Langouët (35), le troupeau est en plein dans la saison des vêlages et la salle de traite a été rouverte le 1er octobre.

17879.hr - Illustration Élever ses veaux sous nourrices laitières et allaitantes
Toutes les vaches sont en 100 % pâturage depuis début avril. Ici les taries mettent bas à la pâture. Elles rejoindront ensuite les nourrices puis, après 7 à 15 jours, le troupeau laitier.

Les vêlages ont démarré le 17 septembre. Sur un mois, il y en a eu 28. Les 17 vêlages restant s’étaleront jusqu’au 10 décembre. Après 2 avortements provoqués par les coups de chaleur en août, les vêlages se sont déroulés sans problème et toutes les vaches se sont bien délivrées. Des veaux élevés sous nourrices Après la naissance, les veaux restent avec leur mère, d’abord avec les vaches taries, puis dans la pâture des nourrices. Après 7 à 15 jours, la plupart des vaches réintègrent le troupeau laitier. Pour celles qui restent nourrices, Guillaume Houitte choisit en priorité les vaches vouées à la réforme, les nourrices revenant mal en chaleur. Cette année, il élève 3 vaches allaitantes croisées parthenaises issues du troupeau laitier. « Les années précédentes, j’engraissais les génisses, mais il semblerait qu’on gagne en qualité de viande après vêlage. » L’agriculteur fait le compte : « Pour 16 génisses de renouvellement et 2 veaux croisés à l’engrais, il me faut 7-8 nourrices : les 3 vaches allaitantes et 4-5 laitières vouées à la réforme. » Une production de viande bovine Les bovins viande entretiennent 10 ha de prairies naturelles humides qui ne sont pas valorisées par le troupeau laitier. Ils sont vendus en circuit court : « J’ai des débouchés pour 4-5 vaches et 2 veaux de boucherie par an. Je vends à 3 magasins de producteurs, l’école de Langouët et aux particuliers. Outre l’intérêt du prix, c’est motivant d’avoir un retour des clients qui apprécient la viande. Cela valorise le travail accompli. » Un début de lactation satisfaisant La production laitière démarre bien, avec 22,5 kg/VL/j en moyenne fin octobre, pour des vaches en 100 % pâturage, les TB-TP sont à 41-38. « Mes taux n’ont jamais été aussi bons. Je pense que le bolus, à base de plantes, pour prévenir l’acétonémie, y est pour quelque chose. » Un objectif de vêlage à…

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