Pascaline Homo élève 200 truies naisseur-engraisseur avec son mari Sébastien. L’agricultrice de 39 ans est aussi mère de 5 enfants. « J’ai fait une dépression post-partum en 2010 après la naissance de mon premier fils », déclare l’éleveuse. « Avec l’aide d’une coach, j’ai alors appris à mieux me connaître et à organiser ma vie ». Aujourd’hui, l’éleveuse est épanouie dans son travail et sa vie familiale et personnelle. « Je suis engagée dans deux associations qui me prennent respectivement une heure par semaine et deux week-ends par mois. Ce n’est pas toujours facile mais ce n’est jamais un sacrifice ». Habitant à 27 km de l’exploitation, le couple accorde également beaucoup d’importance à l’organisation du travail. Ainsi, chaque semaine est planifiée en détail le week-end précédent. Les vacances sont quant à elles peu nombreuses, deux semaines par an maximum. « C’est un choix », souligne Pascaline Homo. « On a une vie hyperactive mais on l’aime ». Déléguer pour se libérer Julien Collin est éleveur laitier à Bédée. En Gaec avec son oncle, il gère un troupeau de 90 vaches et une SAU de 145 ha, le tout réparti sur deux sites. En plus de son activité professionnelle, l’agriculteur est également président de deux Cuma. « J’ai vite compris que pour pouvoir se libérer du temps, il fallait savoir déléguer », raconte le Bretillien. Ainsi, sur la ferme, la plupart des travaux sont effectués par la Cuma. La mise en place de deux robots de traite a également marqué un tournant dans l’organisation du travail. Finies les astreintes de la traite. L’éleveur s’occupe des animaux le matin et consacre l’après-midi à l’administratif ou aux cultures.  On a une vie hyperactive mais on l’aime Julien Collin marque un point d’honneur à passer du temps avec sa famille. « Je n’accepte plus les réunions du soir », explique-t-il. « Je prends également le temps d’emmener ma fille à…

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