« L’un de mes clients travaille en semis simplifié depuis une quinzaine d’années », indique Nicolas Delaunay, à la tête d’une ETA de dix salariés. « Il commençait à être confronté à un problème de salissement de ses terres, notamment par des RGA résistants. Il voulait revenir au labour, peu profond, pour ne pas trop perturber la vie du sol ». C’est cette problématique qui a poussé l’entrepreneur à s’équiper d’une charrue déchaumeuse Ecomat 8 corps, de Kverneland, d’une largeur variable (réglage de 12 à 20 pouces), grâce au système Varilarge. « Je déchaume à 15 cm de profondeur, à raison de 2 heures par hectare, avec un tracteur de 150 cv ». Derrière le maïs ensilage « Je l’ai fait découvrir à ma clientèle l’automne dernier car j’ai eu une panne avec ma charrue classique 6 socs. 70 % d’entre eux étaient satisfaits du travail, au-delà des économies réalisées. 30 % restent des inconditionnels de la charrue classique ». Pour l’entrepreneur, cette déchaumeuse est très intéressante en automne, derrière maïs ensilage. Au printemps, c’est selon la dérobée, « j’évite derrière un ray-grass. Il peut y avoir un peu de verdure en surface (pas de rasette) ; à cette période, cela repousse vite ». En terme agronomique, la charrue déchaumeuse promet une meilleure activité biologique du sol et une meilleure minéralisation grâce à la faible profondeur de travail, « elle permet de limiter la remontée de cailloux ou d’argile, comme chez nous ». De plus, du point de vue écologique, elle permet d’espérer tous les avantages du retournement de sol, en particulier un moindre recours à l’herbicide….

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