1. Planifier et anticiper « La réussite de la phase de reproduction sur son élevage commence par une planification », souligne Caroline Oulhen. « Que l’on soit en vêlages étalés ou groupés, on peut se fixer des objectifs d’IVV (intervalle vêlage – vêlage) et donc de saillie fécondante. Des constats de gestation permettent de tenir ces objectifs, de prendre des décisions voire de réformer si besoin. Piloter la reproduction permet de gagner en sérénité de travail. » 2. Mise à la reproduction « La reproduction est une fonction de luxe pour les bovins. Pour qu’elle réussisse, il faut qu’ils soient dans de bonnes conditions. » Cela commence par une alimentation stable, avec des transitions, sans excès d’azote. Il faut aussi rappeler que les bovins vivent mal l’isolement. « Il est préférable de les mettre en lots de bonne taille. » Par ailleurs, les sols glissants, le manque de lumière et la surdensité compliqueront la venue et l’expression des chaleurs. « Les actes stressants comme les traitements antiparasitaires, les vaccinations, le parage sont à éviter lors de cette phase de reproduction. » Enfin, « une bonne contention pour l’IA est indispensable car des lésions internes peuvent provoquer des saignements qui sont spermicides. » 3. Préparation au vêlage Dans les deux derniers mois de gestation, la fonction de reproduction devient prioritaire. Il est alors fondamental de caler la ration pour un vêlage qui se passe mieux, pour avoir un veau plus dynamique et pour bien préparer le cycle de reproduction suivant. « La ration doit être densifiée lors du dernier mois de gestation – la capacité d’ingestion étant diminuée de moitié – et contenir suffisamment de protéines qui permettront la fabrication des anticorps du colostrum. Une complémentation minérale et vitaminique est aussi essentielle notamment pour permettre les contractions utérines, une bonne délivrance et un colostrum de qualité. » 4. Au moment du vêlage Le confort et…

---