Acheter un taureau reproducteur va impacter un troupeau sur une longue période. Comment bien se préparer en amont ? « Je pense qu’il faut commencer par faire un état des lieux du cheptel et se donner des objectifs de progrès, en lien avec ses débouchés, les écrire :  facilité de naissance, croissance, poids, volume, docilité, aplombs… Ensuite, il convient d’en sélectionner 2 ou 3 maximum (car le taureau parfait n’existe pas). Quelqu’un qui vend des taurillons regardera plus particulièrement la croissance et le poids par exemple. D’un autre côté, des points faibles tolérables sont à identifier, 2 au maximum : par exemple sur les qualités de race pour un éleveur qui ne fait pas les concours. Quand on achète un taureau reproducteur pour la première fois, on peut aussi se faire accompagner par un éleveur aguerri à cette pratique. Faut-il choisir un jeune taureau ou un plus âgé, de 3 ans et plus, qui a fait ses preuves ? En choisissant un taureau jeune, vers 15 mois, il y aura beaucoup plus de choix et de la longévité mais il y aura moins de garanties sur la production ou la fertilité. On doit demander à voir ses parents, ses frères et sœurs. Un taureau adulte offre plus de garanties car on peut observer ses veaux. Mais la longévité est plus incertaine. Le vendeur doit fournir les raisons de la vente. Par ailleurs, acheter un taureau inscrit offre des garanties de filiation et facilitera la revente (cahier des charges label…). Comment trouver l’animal ? L’acheteur peut regarder les petites annonces, contacter les techniciens des herd-books, demander à son entourage, aller sur les concours ou passer par les ventes des stations de qualification. Dans ce dernier cas, on dispose d’assurances sur la fertilité et les performances. Mais on ne voit pas les ascendants. Des ventes en…

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