L’aliment du bétail se met au recyclage

Sac papier, seau, big-bag, bidon, fût, etc. Le conditionnement des aliments du bétail prend de multiples formes dans les fermes. Désormais, tous ces déchets seront collectés.

17771.hr - Illustration L’aliment du bétail se met au recyclage
Les seaux sont désormais recyclés.

Certes, 90 % des aliments du bétail sont livrés en vrac. Mais en parallèle rentre dans les fermes toute une gamme de produits conditionnés en petite quantité : aliment pour jeunes animaux (lait en poudre, aliment 1er âge), compléments, suppléments, minéraux, pierres à lécher, etc. Au bout du compte tous ces emballages s’accumulent et représentent un tonnage de 10 000 tonnes en France. Avec le lancement de la campagne de collecte de ces déchets, les éleveurs n’auront plus à se poser la question : « Que faire avec ces emballages ? » puisque tout – ou presque tout – sera désormais collecté. 200 metteurs en marché adhèrent « Cela fait quelques années que le syndicat d’alimentation du bétail réfléchissait à mettre en place une filière de collecte », indique Ronan Vanot, directeur général d’Adivalor, structure coordinatrice de collecte des déchets agricoles. « De cette réflexion est née Valoralim, organisation collective qui fédère les entreprises du secteur de la nutrition animale en élevage autour de l’enjeu valorisation des emballages usagés. Aujourd’hui, 200 metteurs en marché ont contractualisé avec Valoralim qui a elle-même contractualisé avec Adivalor pour la mise en œuvre du programme de collecte et de valorisation de cette catégorie de déchets ». Cette nouvelle filière de collecte et de recyclage des Emballages vides des produits de nutrition animale (Evna) est financée selon le principe de l’écocontribution appliqué pour les autres types de déchets (film d’enrubannage, ficelle, etc.). « Cette écocontribution est intégrée dans le prix de revient de l’aliment du bétail », précise Ronan Vanot. 699 kg de CO2 par tonne collectée Sur le plan pratique, cette collecte supplémentaire des déchets n’induit pas beaucoup de changement pour l’agriculteur. « Le dépôt se fera dans les mêmes points que d’habitude : coopérative, négociant local.À ce jour, 1 000 points de collecte ont contractualisé avec Adivalor », dénombre M. Vanot, précisant que les premières opérations auront lieu dans les prochains…

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