L’automatisation a boosté la production 

En optant pour l’automatisation, Mathis Le Feuvre cherche à mettre en place un système permettant de livrer 800 000 L de lait pour un UTH à terme.

17623.hr - Illustration L’automatisation a boosté la production 
Associé à sa mère Annick, Mathis Le Feuvre s’est appuyé sur la traite automatisée pour bâtir un système « acceptable » en termes de charge de travail.

Au Gaec Les Norniers à Ploeuc-l’Hermitage, Mathis Le Feuvre s’est installé le 15 avril 2021, remplaçant son père qui faisait valoir ses droits à la retraite. Son arrivée a coïncidé avec une profonde refonte du système en s’appuyant sur l’automatisation. « Je souffrais de problèmes de dos et d’épaules. Pour réduire les gestes répétitifs à la traite, nous avions déjà opté pour les faisceaux trayeurs ADF effectuant le post-trempage. Mais il fallait encore réduire la contrainte physique », expliquait Annick Le Feuvre, associée à son fils, lors d’une porte ouverte fin septembre. Temps aussi de déménager, complétait le jeune homme : « Notre bâtiment sur aire paillée de 1989 était saturé avec à peine de 4 m2 par vache et des primipares qui n’arrivaient pas à exprimer leur potentiel. Un bâtiment enclavé, entouré de 7 habitations à moins de 100 m, qu’il était impossible d’imaginer étendre… »  Trois robots dans le troupeau Le Costarmoricain s’est vite orienté vers la construction d’une enceinte flambant neuve, à 600 m, avec l’idée de préparer la fin de carrière de sa mère programmée pour 2028. Objectif : « Faire le maximum de lait  par vache pour un temps de travail acceptable avec la possibilité, demain, de gérer seul le troupeau en déléguant la partie cultures. » Les Ets Méheust ont ainsi équipé la stabulation de trois automates : pour traire, pour collecter le lisier des aires d’exercice et pour repousser la ration à l’auge toutes les deux heures.  Après trois jours, 70 % des vaches passaient seules au robot. Le bâtiment a été inauguré en juin 2022. Les vaches se sont rapidement habituées à la traite automatisée. « Après trois jours, 70 % passaient au robot de façon autonome. Le plus difficile a été plutôt le passage de la litière aux logettes. » Un couloir dessert les 72 places de couchage cul-à-cul. Pour…

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