Les cultures sont valorisées à la ferme

Simon Letourneux cultive diverses espèces en bio qu’il transforme en farine sur sa ferme. Si la valorisation des blés panifiables a été compliquée pour cette campagne, le sarrasin a été ramassé dans d’excellentes conditions.

17695 hr - Illustration Les cultures sont valorisées à la ferme
Simon Letourneux, dans une parcelle en cours de récolte. La culture a été fauchée et andainée une semaine avant.

La conversion des terres s’est terminée en mai dernier sur la ferme de Simon Letourneux, installé à Clohars-Carnoët. « Pour la moisson de cet été, les céréales ont donc été récoltées en C2 », précise-t-il, à l’occasion d’une journée technique biologique proposée par la Chambre d’agriculture. Sur les 95 ha de SAU que compte l’exploitation, 75 ha sont en cultures annuelles, les prairies permanentes occupent 10 ha, dans les fonds de vallée, le reste est composé de prairies temporaires. Le Finistérien transforme la farine de ses céréales à la ferme, la production d’huile de ses colzas et de ses tournesols est réalisée à l’extérieur. Il est engagé dans le GIEE céréales bio panifiables relocalisées, qui travaille sur 3 axes : essayer des variétés, obtenir un système de culture résilient en termes de fertilisation et de lutte contre les bio- agresseurs ainsi que la mise aux normes du grain. Préférer les mélanges Sur la conduite de ses blés d’hiver, le producteur sème sa culture à une densité de « 360 à 400 grains/m2. La variété choisie doit avoir un bon pouvoir couvrant », précise Colette Quatrevaux, conseillère en agrobiologie à la Chambre d’agriculture. Les mélanges variétaux de BPS (Blés panifiables supérieurs) sont préconisés, pour limiter les risques et pour que chacune puisse exprimer des caractéristiques différentes, comme le rendement ou la teneur en protéines. Naturellement, ces variétés ont des créneaux de précocité identiques pour pouvoir être battues en même temps. Après le semis, un passage de houe rotative (avant tallage) puis 2 passages de herse étrille pendant le tallage servent à garder les parcelles propres. Ces opérations conduisent à une charge à l’hectare de 50 €, en comptant la traction, le carburant et la main-d’œuvre. Des apports non systématiques de compost de fumier de volaille peuvent être réalisés pendant cette phase de tallage. Le sarrasin a été fauché 1 semaine…

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