« Quand on achète un reproducteur, il faut en premier lieu s’assurer que son Asda (ndlr. Attestation sanitaire à délivrance anticipée) ou carte verte indique bien qu’il est issu d’un troupeau officiellement indemne de leucose, brucellose et tuberculose, indemne en IBR et assaini en IBR et varron », détaille Grégoire Kuntz, vétérinaire référent des maladies réglementées et émergentes au GDS. Dépistage de l’IBR pour qui ? Ensuite, si l’animal circule uniquement en Bretagne selon certaines règles de transport, il n’y a pas de prise de sang à faire pour le dépistage de l’IBR. Par contre, si l’animal vient d’autres régions, elle est à faire. Pour les autres maladies, le dépistage est à réaliser au cas par cas, selon la zone de provenance et le mode de transport (temps, arrêt…). « S’agissant de la BVD, en saisissant le numéro du bovin et sa date de naissance sur le site du GDS Bretagne, les éleveurs peuvent savoir si le bovin est ‘garanti non-Ipi’ ». Si un bovin n’est pas ‘garanti non Ipi’, « il faudra réaliser un test PCR pour voir si le virus circule. Et qu’il soit ou non ‘garanti non Ipi’, une sérologie est à faire car si elle est positive, des particules virales peuvent être présentes dans la semence du taureau. » Des analyses remboursées par le GDS D’autres démarches sanitaires sont par ailleurs fortement recommandées par le GDS et font l’objet d’un remboursement à 100 % quand elles sont réalisées avant le départ de l’animal. Quand l’éleveur n’a pas pu le faire avant réception, un remboursement à 50 % est possible. Les dépistages faisant l’objet de remboursements sont : des analyses sur bouses pour la paratuberculose ou des sérologies pour la néosporose et la besnoitiose (remboursement pour les animaux provenant des régions hors Bretagne). Peu évident à réaliser, un spermogramme pour tester la qualité de la…

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