L’augmentation du prix de l’électricité, la demande grandissante en production d’énergie verte et la nécessité de se diversifier sur les exploitations agricoles poussent à se poser la question du photovoltaïque sur bâtiment d’élevage et notamment en production laitière. Jacques Charlery, chargé de mission technique au GIE Élevages de Bretagne, est intervenu lors du Space sur l’Espace pour demain de la Chambre d’agriculture pour reposer certaines bases. « La destination de mon bâtiment est prioritairement d’élever des vaches laitières. Ce bâtiment doit être conçu pour travailler efficacement, en sécurité et en apportant du bien-être aux animaux (éclairement, ventilation). L’installation photovoltaïque doit produire de l’électricité en quantité suffisante pour garantir la rentabilité de l’investissement et permettre éventuellement de gagner en autonomie électrique. »  Priorité au confort des animaux « Une installation photovoltaïque bien conçue est rentable. Cependant, ça ne doit pas être un moyen de financer une stabulation neuve. Il faut penser prioritairement au confort des animaux tout en prenant en compte les effets de l’orientation du bâtiment et l’inclinaison de la toiture pour optimiser les performances du champ photovoltaïque », indique Jacques Charlery. Il met ensuite l’accent sur l’implantation et l’orientation du bâtiment qui doit tenir compte : du site d’exploitation existant, de l’organisation des circuits, de la réglementation, de la complexité des niveaux et des évacuations, des contraintes topographiques, des accès, des zones de manœuvre et de l’exposition au vent.  Ne pas négliger l’apport de lumière Lorsqu’une installation photovoltaïque est prévue en toiture la question de l’apport de lumière naturelle est à prendre en considération. La lumière a une incidence sur la santé des animaux (reproduction, vitamine D, confort). Cette lumière doit être le plus homogène possible. Elle a un impact positif sur l’assèchement de la litière. Historiquement, l’apport lumineux se faisait uniquement en toiture mais actuellement il faut tenir compte du confort estival des animaux…

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