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Quel film pour quelle culture ?

Les tests en matériaux biodégradables en cultures légumières se poursuivent.

17748 hr - Illustration Quel film pour quelle culture ?
Suivi de plastique résiduel des paillages biodégradables sur une culture de potimarrons.

« Il y a une dizaine d’années, le screening du film était important car des différences de qualité existaient. Aujourd’hui, ils présentent tous une bonne tenue au champ », analyse Maët Le Lan, de la Chambre régionale d’agriculture. Avant de préciser : « Il est important dorénavant de travailler sur l’épaisseur du film, pour qu’il soit en plus adapté à des cultures plus longues. » Tests avec matériaux biodégradables En œuvre depuis 25 ans à la station expérimentale en maraîchage à Kerplouz (56), les tests en matériaux biodégradables en cultures légumières se poursuivent et s’élargissent à d’autres partenaires, entre autres avec un nouveau projet Tissus (2024-2026). « Cela nous permettra de vérifier les résultats obtenus à ce jour et de compléter les approches économiques des différentes stratégies de paillage utilisées ». Des filets anti-insectes biodégradables sont ainsi comparés à des filets en polypropylène (PE) en culture de haricot à rame, ainsi que des paillages adaptés à des cultures de courte durée comme la patate douce. Des tests sont aussi en cours en tomate avec une modalité traditionnelle (non biodégradable) et une autre 100 % biodégradable (paillage, ficelles et clips), « afin de voir l’impact sur le temps de travail, réduire les coûts de recyclage de plus en plus élevés ». Les premiers résultats sont concluants en année chaude et sèche, avec un meilleur rendement par rapport à la modalité PE ou sol nu (+30 %) : « La température de sol sous paillage biodégradable semble avoir été favorable à la tomate dans ces conditions extrêmes ». …

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