Installé en 2010, Nicolas Daniel gère seul un troupeau de 65 mères limousines. Les mâles sont, soit vendus en broutards ou reproducteurs, soit engraissés selon l’année fourragère. La SAU de 80 ha compte à côté de l’herbe (RGA, trèfle), 15 ha de maïs et 15 ha de céréales. « Le pâturage est conduit en paddocks de 1 ha avec fil avant. L’engraissement des femelles est fait à l’herbe », souligne l’éleveur. Des chemins ont été aménagés pour faciliter la circulation des animaux avec l’accès à des bacs à eau tous équipés de flotteurs et de robinets, pour faciliter leur nettoyage notamment. Tous les veaux sont pesés grâce à un pèse-personne que l’éleveur a adapté en balance portative. « Je me pèse avec le veau dans mes bras puis seul. » Les vêlages ont lieu en automne sur 2,5 mois. Un système Smart-Vel avertit l’éleveur des vêlages en cours. « Je ne me lève plus pour rien. Une caméra qui permettra d’observer à distance aussi bien le bâtiment que les parcelles va aussi être installée. » Des aliments concentrés sont donnés aux veaux et aux broutards mais pas aux vaches généralement. « Avec mon technicien Eureden, je fais des analyses de fourrages et la ration est calée pour une production de lait à 8 kg. » Focus sur le tarissement Lors de la réunion, un atelier a permis de faire un point sur la nutrition au moment du tarissement des vaches allaitantes. « En fin de gestation, la capacité d’ingestion baisse mais les besoins également. Pour une Limousine de 600 kg, en fin de gestation, on pourra tabler sur une ration à 9,5 – 10 kg MS avec une concentration de 0,7 – 0,8 UFL/kg MS et 12 – 13 % de MAT. Une vigilance s’impose aussi sur les apports en minéraux et vitamines : calcium, phosphore, magnésium notamment », souligne Glenn Elléouët, nutritionniste bovin Eureden. Vigilance sur les apports…

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