Accompagner la transmission et l’installation

Jeunes installés et futurs cédants ont témoigné lors du congrès de Légumes de France. L’accompagnement est primordial, aussi bien pour le repreneur que pour l’agriculteur qui s’apprête à transmettre.

18224 hr - Illustration Accompagner la transmission et l’installation
Différents témoins sont intervenus lors du congrès de Légumes de France, à Saint-Pol-de-Léon.

« Si le nombre d’éleveurs a baissé de 30 % en 10 ans en France, ce n’est pas le cas des exploitations en maraîchage dont les effectifs n’ont pas bougé, c’est déjà une performance. Nous sommes nombreux, mais les profils sont désormais différents. Pour que l’installation fonctionne, il nous faut une rentabilité économique », explique en préambule Bruno Vila, secrétaire de Légumes de France invité à participer à une table ronde lors du congrès qui s’est tenu à Saint-Pol-de-Léon. Alexandre Castrec, président des JA 29, partage cette idée. Pour une installation réussie, « il faut de la rentabilité. Notre génération ne restera pas dans des filières non rentables, l’activité s’arrêtera ou changera de production. Cela peut aller très vite », prévient-il. « Je suis parti de rien » Gwendal Paoli fait remarquer d’emblée qu’il n’est pas fils d’agriculteur. « J’ai acheté 5 000 m2 de terrain à Plouvorn, sur lequel des centaines de m3 de terre ont été terrassées. Je suis parti de rien ». Le site produit aujourd’hui des champignons. « En légumes, la filière est bien construite, on est très facilement intégré. Pour le financement par la banque, j’ai été aidé par ma coopérative (Sica Saint-Pol-de-Léon). Enfin, mes voisins m’ont aussi beaucoup aidé ». Être fier de transmettre un outil qui va perdurer Même constat pour Ana L’Eost, productrice de fraises à Lopérhet. S’installer, « c’est un véritable parcours du combattant. Pour les démarches administratives comme les autorisations d’exploiter ou la rédaction de mon projet à la banque, Savéol m’a accompagnée. Je pense qu’il manque un service de l’État pour aider dans ces démarches ». Travailler en binôme L’outil de production de tomate de François Pouliquen sera transmis en 2024. Le serriste a, dès 2018, « rencontré un cabinet de recrutement. Je recherchais un profil capable de travailler en collectif et pas forcément issu du domaine agricole, car la technique peut s’apprendre par…

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