Le ministre constate l’étendue des dégâts

Le ministre de l’Agriculture s’est rendu dans plusieurs exploitations bretonnes pour mesurer les effets de la tempête Ciaran sur les outils agricoles et apporter son soutien aux producteurs.

18192 hr - Illustration Le ministre constate l’étendue des dégâts
Marc Fesneau s’est déplacé sur l’exploitation de Mikaël Mercier à Saint-Pol-de-Léon pour constater les dégâts suite à la tempête Ciaran.

Après un passage dans les Côtes d’Armor jeudi 16 novembre, Marc Fesneau s’est rendu le lendemain dans le Finistère pour constater les dégâts suite à la tempête Ciaran. Par sa présence, il apporte son soutien aux producteurs et met en avant cette enveloppe de 80 millions d’euros qui doit permettre aux agriculteurs, aux maraîchers, aux éleveurs qui ont été touchés de redémarrer leur production en leur apportant une aide sur les investissements. Le ministre de l’Agriculture a visité l’exploitation de Mikaël Mercier à Saint-Pol-de-Léon. « Je fais partie des 32 producteurs de plants de pépinière pour Kerisnel. Les dégâts pour les producteurs de la coopérative sont estimés à 4 millions d’euros », indique Mikaël Mercier. 

Sur ce site de 3,5 ha, le producteur avait 1,5 ha couvert avec des serres tunnels. « Le vent qui a soufflé jusqu’à 190 km/h a totalement détruit 5 000 m2 de serres et débâché 2 200 m2. Les dégâts sont estimés à 350 000 € et les estimations de dédommagements des assurances ne devraient pas dépasser 75 000 € », déplore le producteur. Il précise que chez les producteurs dont les serres ont moins de 8 ans les indemnisations devraient couvrir le montant de la reconstruction. « Ici, avec un outil qui a 25 ans, on va être loin du compte car l’assurance va nous rembourser à 25 % de la valeur », fait remarquer le producteur. Le ministre de l’Agriculture enchaîne : « Le fonds de soutien de l’État de 80 millions d’euros est déjà acté, la Région Bretagne et le département ont aussi indiqué qu’ils allaient accompagner financièrement les producteurs. Maintenant il va falloir traiter rapidement les dossiers pour reconstruire et gommer le coût psychologique. » Et Mikaël Mercier de rebondir : « On vous donne rendez-vous ici dans quelques mois pour vérifier quelle aura été la réactivité de vos services. » 

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Sur l’exploitation horticole de Mikaël Mercier, le vent a détruit 5 000 m2 de serres et débâché 2 200 m2.

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