Pâturer au maximum avec 200 vaches

Les associés du Gaec de Roveny traient 200 vaches. Ils ont réalisé des échanges parcellaires pour favoriser le pâturage, réduire le coût alimentaire et gagner en cohérence dans l’organisation du travail. 

18221.hr - Illustration Pâturer au maximum avec 200 vaches
Frédéric Chevalier, producteur de lait à Monterfil et élu à la Chambre d’agriculture.

« Chez nous, les premiers échanges parcellaires ont eu lieu il y a 15 ans », se rappelle Frédéric Chevalier, producteur de lait à Monterfil (35). Depuis, d’autres ont suivi. « Avec toujours la même idée : regrouper le plus possible les terres auprès du siège pour développer notre système pâturant. » On pourrait même dire autour des sièges de l’exploitation : le Gaec de Roveny (4 associés) s’étend sur une SAU de 225 ha et compte désormais deux îlots laitiers.  Échanges parcellaires à répétition « La succession des échanges parcellaires nous a permis de penser autrement. Cela a enclenché la mise en œuvre de choses intéressantes en termes d’accès du pâturage. » Ces démarches ont permis de passer peu à peu de 40 – 45 ha accessibles à aujourd’hui 65 – 70 ha autour du siège historique, « en amenant les vaches jusqu’à plus d’1,5 km des bâtiments ». Pour ce faire, les éleveurs ont travaillé au fil du temps sur la création d’indispensables chemins et investi dans un boviduc. Les quatre associés continuent à plancher sur d’éventuelles opportunités pour gagner encore en cohérence foncière. « Les cartes que propose la Chambre d’agriculture sont des outils géniaux pour visualiser à l’échelle de plusieurs communes les possibilités qu’on ne soupçonne pas. Par expérience, pour mener de bons échanges, trois ou quatre agriculteurs, voire plus, doivent s’impliquer. »  Regrouper le plus possible les terres autour du bâtiment Retraire sur un 2e site    En accueillant Nicolas Montreuil comme associé, le Gaec a intégré un nouveau site à 5 km du siège principal. Pendant 5 ans, il a été consacré aux cultures. Puis un nouvel échange de foncier est venu conforter cet îlot. « Nous avons récupéré 7 ha pour former une surface de 35 ha accessibles. Un boviduc a également été réalisé. Tout cela a accéléré la décision de traire à nouveau là-bas alors que Nicolas habite sur place. » Une salle…

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