« C’est l’élevage qui me correspond »

Installée depuis février dernier à Pleyber-Christ (29), Anne Postic a présenté son élevage au préfet de Région. Après avoir modifié l’organisation du travail, elle s’épanouit pleinement dans son activité.

18453.hr - Illustration « C’est l’élevage qui me correspond »
Anne Postic (au centre) a reçu le préfet de région Philippe Gustin (à sa droite).

Anne Postic a présenté son outil de production lors de la visite du préfet de Région, Philippe Gustin. La jeune femme, installée en février dernier, élève 210 truies avec une salariée. C’est avec un message positif que l’éleveuse de Pleyber-Christ (29) a accueilli le représentant de l’État qui, dans le cadre du « Tro Breizh Agricole », a été à la rencontre d’agriculteurs pour aborder le sujet important du renouvellement des générations. « Si l’on est convaincu et que son projet tient la route, il faut y aller ! », introduit-elle. Avant de s’installer, la Finistérienne a consulté le répertoire départ installation (RDI). « C’est l’élevage qui me correspondait. Je suis désormais en conduite à 7 bandes pour faciliter l’organisation. Les travaux des 164 ha de terre sont délégués à une ETA ». Une partie des céréales produites sur la ferme servent à nourrir le troupeau par une ration sèche. Pour André Sergent, président de la Chambre régionale d’agriculture, « c’est ici un bel exemple d’une production porcine avec un lien fort avec le foncier ». Un outil fonctionnel Ce qu’Anne Postic a apprécié dans la reprise de cet outil de travail est le fait que « les bâtiments soient restés fonctionnels. La ferme est viable ». Le cédant a continué à entretenir et à investir dans les bâtiments pour que la jeune femme puisse mener à bien son plan de reprise. « Mon prochain projet est de construire une Faf intégrale pour nourrir les truies et les charcutiers. Aussi, je réfléchis à mes consommations d’énergie, et peut-être installer des trackers solaires ».  En conclusion, l’éleveuse a tenu à donner un message au préfet : « Nous ne devons pas vivre d’aides mais de notre métier »…

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