Dossier technique

Des compléments alimentaires bien ciblés

Des compléments alimentaires à base de vitamines, plantes micronisées et lactobacilles, délivrés au bon stade et associés à une alimentation pointue permettent aux éleveurs des performances améliorées en reproduction.

18301.hr - Illustration Des compléments alimentaires bien ciblés
En maternité, les niches à porcelets sont équipées de capteurs de température et ne sont chauffées qu’en cas de besoin (Veng system). Lors des coups de chaud estivaux, une brumisation peut être déclenchée au-dessus des truies.

Le Cochon de la Vallée du Loch, à Grand-Champ (56) Situés à Grand-Champ (56), Stéphane Séveno et Sylvie Guguin, frère et sœur, gèrent un élevage de 180 truies naisseur-engraisseur. Ils fonctionnent en 4 bandes avec des mises-bas toutes les 5 semaines. « Le sevrage se fait à 21 jours pour atteindre l’objectif de production de 4 500 porcs par an », précisent les éleveurs. Soutien à la reproduction, appui aux mises-bas Pour faire progresser encore plus les résultats de reproduction, ils ont choisi de travailler, à partir de mars 2020, avec Alain-Pierre Le Guillou, de la société Evagri (basée à Saint-Méen-le-Grand, 35). Durant les 5 jours de la semaine de sevrage (pendant la période de flushing), les truies reçoivent un complément alimentaire (Evaflush SP Repro) à hauteur de 150 g/jour, contenant des vitamines et des plantes micronisées (séchées et en poudre). « Il est destiné au soutien de la reproduction chez la cochette et la truie », précise Alain Pierre Le Guillou. Pendant la phase de préparation à la mise-bas, un complexe lactique et de plantes micronisées (Evazyme 100 + Evarun) est distribué, aidant au bon déroulement des naissances et des lactations. « Ces préparations viennent notamment en appui au foie qui est beaucoup sollicité sur les truies. » Le coût global des suppléments est de 26 €/truie/an sur l’élevage. « Auparavant, j’achetais d’autres produits pour résoudre les problèmes de constipation notamment. Ces compléments sont davantage ciblés, plus efficaces », note Sylvie Guguin. Aujourd’hui, les résultats en reproduction satisfont les éleveurs : la fertilité atteint 87,1 % en 2023, le nombre de nés totaux par portée, 16,3, les nés vivants par portée, 15,3 et le nombre de sevrés/truie/an, 32,1. « Nous recherchons des porcelets vivants sans trop de complication. » Sylvie Guguin et Stéphane Séveno dans leur Faf. L’alimentation des truies, en soupe, est issue de la Faf où différentes formules sont programmées à partir de…

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