Des levures vivantes pour augmenter la productivité

À l’EARL Rosec Xavier (29), il y a un nouvel ingrédient dans la ration des vaches depuis janvier 2023 : le Deltalevures. Cette solution a permis de produire 1,2 kg de lait en plus par vache. L’efficacité du Deltalevures a été mesurée via des tamis bouses et le calcul de la Marge sur coût alimentaire (MCA).

18315 hr - Illustration Des levures vivantes pour augmenter la productivité
Nicolas Morvan, technicien Nutrition Bovine, Xavier Rosec, éleveur à Saint-Vougay et Raphaël Rivoalen, responsable du territoire Ouest. Crédit photo : Guy-Abalain

Xavier Rosec, est seul sur l’exploitation pour gérer son troupeau et la production de pomme de terre de consommation. Son objectif est d’optimiser le temps de travail, c’est pourquoi il est toujours en système d’alimentation en libre-service. Suite à différents échanges avec son technicien Nutrition Bovine, l’agriculteur a eu connaissance de l’intérêt des levures vivantes. Il a commencé à en distribuer uniquement l’hiver pour optimiser la digestibilité de la ration et sécuriser la rumination pour limiter le risque d’acidose. Dès l’arrêt de la distribution du DeltaLevures, il y a eu une baisse immédiate de la production. Compte tenu de ces observations et pour sécuriser sa ration, et sur les conseils de Nicolas Morvan, son technicien Nutrition Eureden, l’éleveur a décidé d’en distribuer toute l’année. Cet été, les levures vivantes ont permis de faire tampon et d’éviter les variations de production et de taux. L’éleveur distribue 50 g/vache/jour de DeltaLevures sur le front d’attaque du silo. C’est l’équivalent de 150 g de bicarbonate pour l’effet tampon. « La levure vivante consomme l’oxygène résiduel du rumen, ce qui stimule les bactéries qui dégradent les fibres et qui consomment l’acide lactique réduisant le risque d’acidose », explique Nicolas Morvan. Des mesures en élevage Ce denier a proposé de réaliser un tamis bouses avant de démarrer l’utilisation du DeltaLevures. En complément, un suivi de la Marge sur coût alimentaire a été effectué (MCA). Ils ont comparé les résultats 3 mois après et continuent de suivre ces données régulièrement. Lors du premier tamis-bouses le ratio des particules non digérées était à 33 % pour un objectif à 22 %. Le tamis réalisé 3 mois après l’utilisation des levures vivantes, affichait un ratio à 23 %, la digestibilité a donc été nettement améliorée. « La réalisation du tamis bouses et l’étude économique permettent de mesurer et de chiffrer l’impact de l’utilisation des levures vivantes….

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