Sur l’ensemble des Cuma qui maillent le territoire du département, « on constate des difficultés pour renouveler les bénévoles et les responsables. En plus de la trésorerie ou de la présidence, il y a de nombreuses tâches à gérer », introduit Alain Laurec, coordinateur départemental pour les Cuma du Finistère. Lors de l’assemblée générale départementale à Elliant, le responsable a voulu mettre en lumière des jeunes qui ont fait le choix de s’investir dans leur coopérative de matériel. Le passage de témoin se fait en tuilage Catherine Louédec s’est installée en 2008 sur Saint-Évarzec, à la tête d’un troupeau de vache allaitantes et laitières. « J’ai toujours connu le même président et le même trésorier », s’amuse-t-elle. « Mon père allait déjà aux réunions, j’ai commencé à y aller aussi ». En fin d’année dernière, le trésorier a souhaité passer la main ; l’agricultrice a fait le choix de reprendre le flambeau. « Personne ne voulait prendre la suite ». Pour que la Cuma puisse continuer son activité et servir ses 12 adhérents, « j’ai travaillé 1 an en tuilage avec l’ancien trésorier. C’est un moment que j’ai beaucoup apprécié ». Depuis février 2023, elle est seule aux commandes de ce poste, en apportant une touche de jeunesse, comme la création d’une boîte mail centralisée ou des saisies informatisées qui simplifient la comptabilité. Faire comprendre les intérêts financiers de la CUMA Entrer dans la Cuma « coule de source » Pour Jérémy Guillou, être adhérent « coulait de source », car lui-même a été salarié dans une Cuma avant de s’installer en 2022 avec un oncle, à Scaër. « Aujourd’hui, j’ai envie de rentrer dans le conseil d’administration ». Lors de son installation, le jeune agriculteur a suivi la formation délivrée sur les charges de mécanisation, et qui ouvre à une aide de 1 000 €. « Je connaissais déjà le système Cuma, mais certains jeunes lors de cette formation,…
Donner envie de prendre des responsabilités
Prendre des responsabilités dans des structures est essentiel pour la pérennité de celle-ci. Rencontre avec 2 agriculteurs qui ont fait le choix de prendre le temps de s’investir dans leur Cuma.