Gaël Le Bloas a paramétré le logiciel qui pilote ses 2 robots de traite à sa façon. Sur la ferme familiale Le Bloas and Cows de Milizac-Guipronvel (29), il élève 120 vaches avec ses parents. Sur l’écran de l’ordinateur principal de l’exploitation, toutes les données importantes s’affichent. « J’ai créé mes propres listes, en rapport avec mon organisation », résume-t-il en expliquant « s’être inspiré des systèmes d’organisation en porc. J’essaie de les basculer en lait ». Ainsi, le tableau de bord du logiciel alerte sur les vêlages à venir, sur les baisses de production laitière ou de poids des vaches, sur des passages moins fréquents ou au contraire anormalement élevés aux robots. Pour autant, l’agriculteur reste pragmatique sur l’analyse de ces données, qui lui font gagner un temps précieux, mais « il ne faut pas y passer trop de temps. Le logiciel est puissant, on peut aller très loin. L’important, c’est de pouvoir se dégager du temps de travail mais surtout gagner en qualité de vie : c’est pour moi le critère principal ». Des alertes sans être esclave Les jauges d’alerte sont fixées selon les décisions de l’éleveur. Pour exemple, « j’ai remonté le seuil d’alerte du nombre de cellules de 200 000 à 500 000 ». Aussi, les signalements sur le téléphone portable ne sont émis qu’en cas de panne grave. Une caméra positionnée au-dessus des stalles « me renseigne si les robots fonctionnent ou non. S’ils peuvent continuer à traire pendant la nuit, l’intervention attendra. On peut perdre un peu de production laitière, mais ce volume sera regagné le lendemain ». Il faut alimenter sa base de données Pour que l’ensemble de ces outils fonctionnent et lui apportent des renseignements importants et économiquement intéressants, Gaël Le Bloas estime « qu’il faut alimenter en données le logiciel. Si on ne rentre rien, rien n’en sort ». C’est pourquoi des informations sur le nom…

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