« Je me suis installé dans de bonnes conditions »

Même s’il estime s’être installé sur un bel outil de production à Nivillac, avec son frère et son oncle, Germain Le Hur entend poursuivre les investissements pour accroître le confort de travail.

18373.hr - Illustration « Je me suis installé dans de bonnes conditions »
Germain Le Hur qui s’équipe toujours de l’exosquelette pour traire, est associé à Mathieu, en charge des cultures et à Michel Le Hur, polyvalent.

Après 6 années comme inséminateur, Germain Le Hur s’est associé à Mathieu, son frère, et Michel, son oncle, en janvier 2022 pour produire 1 500 000 litres de lait. Il est, depuis son arrivée, en charge de la gestion du troupeau, en remplacement de ses parents, désormais en retraite. « J’ai toujours été passionné par l’élevage et notamment la sélection. Je connaissais bien les animaux et je savais que je m’installerais un jour », indique le jeune éleveur qui profitait de son temps libre pour donner un coup de main sur la ferme. Si le système de production n’a pas changé depuis son installation, il a apporté quelques touches personnelles pour améliorer le confort de travail et progresser techniquement. « Le taxilait, en plus de faciliter le travail, a permis de limiter des diarrhées des veaux, grâce à une meilleure maîtrise de la température et de la quantité du lait distribué ». Un robot repousse fourrages a également fait son apparition sur l’élevage, tout comme un exosquelette pour faciliter la traite des 155 laitières. « C’est ma mère qui me l’a fortement conseillé et, à vrai dire, je ne m’en passerai plus. Ce sont des petits éléments qui permettent de ne pas se dégoûter du métier ». L’éleveur a pour projet d’acheter une balayeuse pailleuse pour nettoyer les logettes (matelas + paille broyée). Le détecteur de vêlage était déjà d’usage à son entrée dans le Gaec mais, depuis, des caméras ont été installées. « C’est d’autant plus intéressant que nous posons des embryons sur certaines génisses et que nous avons des veaux croisés. La valeur de ces veaux justifie l’investissement ». Transplantations embryonnaires Germain Le Hur est, depuis longtemps, passionné de génétique. Deux à trois génisses Prim’Holstein sont transplantées chaque année, « pour améliorer notre troupeau. Nous plaçons également des embryons sur les génisses les moins bien indexées dans le cadre d’un contrat…

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