Dossier technique

L’accent mis sur les taries et les veaux

Justine et Pascal Pochon conduisent un troupeau de 110 laitières. Tous deux cherchent le bon compromis entre efficacité du travail et performance du troupeau. La révision du tarissement et de la conduite des veaux porte ses fruits.

18158.hr - Illustration L’accent mis sur les taries et les veaux
Justine Pochon dans la nurserie.

Gaec Pochon à Saint-Martin-des-Prés L’exploitation a longtemps fonctionné à trois associés. Aujourd’hui, elle est conduite par Pascal Pochon et sa fille Justine qui l’a rejoint en septembre 2018. Suite à cette restructuration, avec moins de main-d’œuvre disponible, de nouvelles orientations ont été prises. « D’une part, nous travaillons avec un apprenti. D’autre part, nous avons davantage recours à la délégation des travaux des champs à l’ETA pour pouvoir nous concentrer avant tout sur les vaches », explique le Costarmoricain. Au vêlage, un bolus de calcium est administré aux animaux. En débarquant avec son énergie, la jeune femme, elle, a bousculé certaines habitudes. « J’ai tout remis à plat concernant la période sèche des vaches et l’élevage des veaux. » Finie la prairie, désormais, les vaches taries restent en bâtiment (voir encadré). « Il y avait des problèmes de fièvre vitulaire, de non-délivrance… Après avoir fait le point avec nos vétérinaires et notre conseiller d’élevage d’Innoval, nous avons décidé de garder les animaux à l’intérieur pour leur distribuer une alimentation bien maîtrisée, stable, composée d’ensilage de maïs et d’une aliment complet contenant minéraux et chlorure de magnésium en faveur d’une Baca négative. » À partir du 2e vêlage, par précaution, un bolus de calcium est administré aux animaux et du calcium injectable sur les quatre premières traites. Toute cette nouvelle stratégie a porté ses fruits : « Les fièvres de lait sont devenues rares et les vaches ne patinent plus en début de lactation. »  Hygiène stricte des cases de vêlage À l’approche du terme de leur gestation, les taries menées en logettes sont ramenées en box dont le sol est aménagé de matelas confortables saupoudrés de farine de paille. « Un bon compromis entre le bien-être animal et le bien-être de l’éleveur en limitant la manutention par rapport à une litière paillée classique », estime la jeune femme. « Ces cases sont…

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