« 1 an et 2 mois après avoir brûlé, notre bâtiment dédié au naissage est entièrement reconstruit et nos premières mises bas sont prévues pour la fin du mois », témoigne Jean-Marc Langlais, lors d’une porte ouverte sur son élevage à Lamballe début septembre. L’élevage de 600 truies naisseur-engraisseur en conduite 5 bandes avec sevrage à 21 jours est composé de 2 sites. « Ici nous avons la partie naissage avec à 100 m un autre site de 1 500 places de post-sevrage et 2 600 places d’engraissement. Sur le troisième site qui se trouve à 4 km, il y a 1 500 places de post-sevrage et 1 990 en engraissement. Le dernier site est dédié uniquement à l’engraissement. » Stéphanie et Jean-Marc Langlais (2e et 3e en partant de la gauche) avec les 4 salariés de l’exploitation. 50 % d’autonomie électrique Le bâtiment a été équipé de fenêtres et d’un puits de lumière pour favoriser l’éclairage naturel. « Nous avons équipé la toiture du bâtiment de panneaux photovoltaïques. Ces 230 kWc de puissance vont nous permettre d’autoconsommer notre production et de revendre le surplus. Le prévisionnel table sur une autonomie électrique d’environ 50 %. Nous n’avons donc pas de cheminées de ventilation en toiture pour limiter le salissement de l’installation solaire. Nous avons fait le choix du principe de ventilation Exatop proposé par Itek », explique Jean-Marc Langlais. L’entrée d’air frais se fait dans la partie basse du bâtiment. Il est ensuite réparti dans les salles d’élevage grâce aux poteaux de ventilation. Un des avantages est qu’en été l’air a le temps de se refroidir avant de rentrer dans les salles. Ce système diminue la température de 4 à 5 °C par rapport à un système d’entrée d’air par les combles. En hiver, l’air a le temps de se réchauffer, car le principe est de propulser la veine d’air frais à une vitesse de 5 à 6 m/seconde…
Le biofiltre capte 50 % de l’ammoniac
Lors de la construction d’un bâtiment neuf maternité/verraterie, Jean-Marc Langlais a opté pour une filtration de l’air vicié par biofiltre. Les 80 cm d’épaisseur de racines déchiquetées captent 50 % de l’ammoniac sortant du bâtiment.