Ils se sont associés en 2014. Jean-Michel Tatard élevait des porcs conventionnels à Noyal-Muzillac. Pierre-Yves Floch produisait du cochon bio à Muzillac. Tous deux cherchaient un second souffle pour leurs entreprises respectives. L’association s’est faite naturellement. Le Gaec compte aujourd’hui 35 truies et une centaine de brebis viande sur 85 hectares répartis sur deux sites. À Noyal, les anciens bâtiments ont été réaménagés en une maternité, et post-sevrage, aux normes de l’élevage biologique. À 3 mois, les porcelets sont transférés à Muzillac où ils sont engraissés, sur paille, dans les anciens bâtiments avec courettes extérieures. Les deux sites fabriquent une partie de l’aliment (autonomie à 70 % pour les céréales et le maïs). Des achats de son, à une minoterie locale, de soja (1 tonne par mois) et de féverole, sont réalisés pour complémenter en protéines. Les brebis agnèlent sous abri (tunnel) de la mi-décembre à la mi-mars, puis sortent avec leurs agneaux qui sont engraissés à l’herbe, avec éventuellement un complément céréalier pendant l’été. Deux bouchers charcutiers embauchés Une douzaine de porcs sont abattus tous les lundis. Les agneaux sont abattus de mai à octobre. « Historiquement, je travaillais avec un boucher-charcutier prestataire de services », indique Pierre-Yves Floch. « En 2016, nous avons eu l’opportunité de reprendre une ancienne boucherie à Muzillac pour en faire un atelier de transformation. Un collègue charcutier nous a aidés à monter notre projet, à appréhender le savoir-faire de la découpe et de la charcuterie et à évaluer l’ensemble des investissements nécessaires ». Depuis, deux salariés ont été embauchés pour découper et transformer les carcasses des animaux. Un salarié dédié la vente Les débouchés sont variés. Le Gaec a investi, avec une autre ferme, qui produit des bovins et des agneaux bio, dans un magasin de vente, dans le quartier du Vincin, à Vannes. Il propose aussi sa gamme de…
Le Gaec des 2 villages vend du porc et de l’agneau
Pierre-Yves Floch et Jean-Michel Tatard ont repris une ancienne boucherie, à Muzillac, pour transformer la viande des 650 porcs et des 120 agneaux qu’ils élèvent dans l’année.