Les énergiculteurs, acteurs clés de la transition énergétique

Dans un contexte de besoins énergétiques accrus, la France s'est engagée à répondre à des défis majeurs fixés par la loi Énergie Climat de 2019. Cette législation ambitieuse vise à réduire de 40 % la consommation d'énergie fossile et à augmenter la part des énergies renouvelables à 33 % d'ici 2030.

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Crédit photo : AdobeStock

En 2020, la part des énergies renouvelables en France était de 19,1 %, avec seulement 4,1 % provenant du photovoltaïque et 3,9 % du biogaz. En 2022, ce chiffre a légèrement progressé pour atteindre 19,6 %, laissant ainsi une opportunité significative pour de nouveaux contributeurs.

La Stratégie nationale bas carbone

Parallèlement, la Stratégie nationale bas carbone vise à réduire les gaz à effet de serre de 40 % d’ici 2030 par rapport à 1990. 

Chaque secteur a une feuille de route dédiée, avec une réduction attendue de 46 % dans le secteur agricole.

Les besoins futurs et les prévisions

Selon un rapport du Réseau de transport d’électricité (RTE) datant de mai 2023, la France prévoit une augmentation significative de la demande électrique. D’ici 2035, la demande pourrait atteindre près de 650 térawatts-heures (TWh),
une augmentation de 60 % par rapport aux 400 TWh actuels. 

Plusieurs facteurs expliquent cette tendance.

L’industrie se tourne de plus en plus vers l’électricité pour réduire sa dépendance aux énergies fossiles, minimisant ainsi les risques liés à leur volatilité, comme démontré par la crise récente. Cette transition sert de réponse aux impératifs de décarbonation.

La digitalisation des métiers et des échanges est une autre raison de cette hausse de la demande. 

De plus, le développement de la mobilité électrique, avec l’expansion des parcs de véhicules électriques, contribue également à cette augmentation.

Morgane Carn / Cerfrance Brocéliande


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