Leur gestion durable des haies est saluée

Trois fermes ont été distinguées pour leur gestions des haies, lors de la soirée « Bocageons-nous », organisée par le syndicat des eaux du bas Léon.

18343.hr - Illustration Leur gestion durable des haies est saluée
Participants, organisateurs et élus se sont retrouvés à Saint-Renan pour la remise des prix.

Les 17 km de talus éparpillés sur la ferme de l’EARL de la Métairie de Trébabu ont été salués lors de la soirée organisée par le Syndicat des eaux du bas Léon (SEBL), qui remettait vendredi dernier les prix des participants au concours général agricole, pour la catégorie gestion durable des haies. « Il y a des arbres que j’ai toujours connus. L’entretien des haies est réalisé à la tronçonneuse, parfois au lamier, mais les chicots sont ensuite rectifiés. Chacune de nos 25 parcelles est entourée de talus », fait remarquer Lucien Kerebel, gérant de l’EARL et promu 3e de ce concours.

Le second prix revient à Lionel et Xavier Rivoal, installés à Plouvien sur 80 ha avec un élevage de volailles. « Il y a 12 ans, nous avons investi dans une chaudière à bois. Pour avoir de l’autonomie, nous utilisons des plaquettes produites sur la ferme », témoignent-ils.

À la tête de ce classement, le Gaec Abasq, de Kersaint-Plabennec. Le bocage qui entoure les prairies et les bâtiments, Anthony Abasq « a grandi avec. Mon grand-père avait déjà commencé la démarche : pendant la période de remembrement, il avait payé pour que l’on ne détruise pas les talus. Notre père a continué de planter, nous avons des projets en plantation intra-parcellaire ; il nous reste à dimensionner la taille des paddocks » explique-t-il.

Produire de l’eau

Gilles Mounier, vice-président du syndicat des eaux du bas Léon, rappelle les chiffres. « Nous produisons de l’eau pour 120 000 habitants répartis sur 50 communes. Le territoire compte 190 km de haie, en talus ou à plat, et concerne 313 agriculteurs ». Lors de la soirée de remise des prix du concours général agricole, le syndicat a de nouveau fait appel à la troupe de théâtre Impro Infini, qui s’est attachée à expliquer le rôle du syndicat. « Plante un chêne pour que dans ton champ le vent ne se déchaîne », a-t-on ainsi pu entendre de la bouche des acteurs.


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