Gaec Davalo-Havard, à Caro (56). « Tout se joue ici », indique Valéry Havard, en charge de l’atelier lait, en désignant l’espace dédié à l’élevage des veaux, sous l’auvent de l’étable où les 100 mères produisent chacune 11 500 L de lait en moyenne annuelle. Rien n’est laissé au hasard et les objectifs sont clairs : au sevrage, les veaux doivent peser entre 110 et 115 kg ; à 6 mois les 225 kg doivent être atteints ; à 13 mois, les génisses commencent à être inséminées, à plus de 400 kg. Deux mois plus tard, elles font 490-495 kg, pour un vêlage à 710 kg à 23 mois de moyenne. « Tous les mois, elles sont pesées au ruban », poursuit l’éleveur, habitué à tout contrôler ou mesurer sur son élevage. « Une cinquantaine de pesées sont réalisées, une fois par mois, en une heure et demi environ. Les génisses restent très calmes. » L’approche d’un kilo de GMQ (gain moyen quotidien) a permis d’abaisser l’âge au vêlage. « Nous avons gagné deux mois ces deux dernières années. Pour une trentaine de génisses, cela équivaut à 6 000 € de gain (bâtiment, fourrage, distribution, main-d’œuvre) », indique Valéry Havard, bilan économique en main. « Le taux de fertilité s’est également amélioré ; plus jeunes, elles sont moins grasses. » Leur carrière n’en souffre pas : elles démarrent à 36 kg au pic de production et font trois lactations en moyenne, avec un intervalle vêlage – vêlage de 381 jours. Les niches individuelles, sous auvent, sont lavées, désinfectées et déplacées après chaque veau. Les niches collectives sont vidées toutes les 3 semaines. Elles subissent le même traitement que les niches individuelles après chaque lot. Qualité du colostrum contrôlée Ces bonnes performances de croissance des génisses débutent à la préparation des vaches au vêlage. Trois semaines avant la date prévue, elles rentrent dans un bâtiment dédié où elles consomment du…

---