Dossier technique

Un noyau de truies Large White à la base du renouvellement

La SCEA Menez Guen pratique l’auto-renouvellement. 6 % de l’effectif de reproductrices est de race Large White. Elles sont inséminées, en majorité, avec de la semence de verrats Landrace pour produire les futures mères de l’élevage.

18253 hr - Illustration Un noyau de truies Large White à la base du renouvellement
Mathieu, co-responsable de l’atelier truie.

SCEA Menez Guen, au Cloître-Pleyben L’élevage est conduit en 10 bandes de 65 truies, sevrage à 21 jours. Dans deux de ces bandes, 20 truies sont des Large White (LW) pures (40 au total, sur l’ensemble d’un cycle). Trois d’entre elles (dans chacune des deux bandes) sont inséminées en LW pour assurer le renouvellement du noyau pur. 17 sont inséminées en Landrace pour produire les femelles qui assureront le renouvellement du troupeau conventionnel. « Le choix des trois truies et des verrats LW est assuré par l’organisme de sélection Topigs. Nous utilisons au moins deux verrats sur ces trois truies pour varier les origines », indique Samuel Morand, éleveur. Ces truies LW ont sevré, en moyenne sur 2023, 14,1 porcelets par portée pour 18,66 nés totaux. Sur chacune des deux bandes concernées, cinq à six petites femelles pures sont conservées et élevées sur place. Les truies, utilisées en multiplication, sèvrent 14,47 porcelets pour 17,3 nés totaux. Une soixantaine de femelles croisées sont élevées tous les deux mois environ. « L’objectif est de rentrer 10 cochettes dans chaque bande de truies. Nous réalisons nous-mêmes le tri, en fin d’engraissement, sur les femelles pures et croisées, en fonction du type et du nombre de tétines  ». Le système est en place depuis 4 ans. « Il n’y a aucune entrée d’animaux sur l’élevage. Cela permet de conserver un statut sanitaire stable ». La partie sélection est également une source d’intérêt et de motivation pour les salariés en charge de l’atelier.  14,52 sevrés par portée en 2023 Tous les porcelets de l’élevage sont tatoués et vaccinés contre l’œdème en maternité (PCV2 et mycoplasme en PS). Les femelles destinées à la sélection et à la multiplication sont élevées dans un bâtiment dédié où elles consomment un aliment enrichi en minéraux et oligo-éléments. Les animaux sélectionnés, en fin d’engraissement, à…

Cet article est réservé
aux abonnés numériques

Je me connecte

Already a member? Connectez-vous ici

Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article