Pour répondre aux objectifs de rendements, des essais sont mis en place chaque année, sur des variétés de maïs fourrage et grain de l’indice 160 (ultra-précoce en usage de dérobées) à 450. Le progrès génétique en rendement est estimé à 1,2 % par hectare et par an.
Cela représente 7 protocoles fourrage et 4 protocoles en grain. Les variétés de notre gamme y sont systématiquement intégrées, l’objectif étant d’identifier les points forts des hybrides en testage.
Chacun de ces protocoles représente en moyenne 10 lieux par série de précocité. Ces lieux sont choisis en fonction des conditions pédo-
climatiques en cohérence avec les sommes de températures nécessaires pour atteindre la maturité. Par exemple, sont testés en majorité, des indices 220-260 dans le Nord-Finistère et des indices 280-350 dans le Sud-Morbihan.
2 années, 2 méthodes de testage : micro-parcelles et vitrines
Les micro-parcelles ont pour vertu la puissance statistique et en parallèle les vitrines (semis en bande) semées chez nos adhérents ont pour objectif de multiplier les conditions pédoclimatiques et ainsi de mieux connaître les comportements des hybrides. Sauf accident de culture, tout est récolté. Cette année, le réseau d’essais se composait de 2 627 micro-parcelles et de 1 429 bandes. Lorsque les variétés sont testées pour la première année, elles sont exclusivement semées en micro-parcelles afin de valider tous les critères agronomiques tels que la vigueur de départ, la couverture de l’interrang, le calage de précocité, la tolérance aux maladies, le rendement et bien entendu les valeurs alimentaires. En fonction des années et des propositions de testage, environ 50 % des variétés ne sont alors pas retenues pour une deuxième année de testage. Lorsque ces variétés sont agronomiquement validées, elles entrent alors dans les deux systèmes de testage, les micro-parcelles et les vitrines des adhérents. Depuis plusieurs années, une exigence particulière est apportée sur les valeurs alimentaires pour le maïs fourrage, des innovations sont prévues chaque année avec par exemple la mise en place du label OSR Ouverture Silo Rapide. Avec deux années d’expérimentation, nous mesurons en laboratoire la qualité de dégradation de l’amidon de toutes les variétés ensilage. Seules les meilleures par série de précocité sont labellisées. Ces variétés, souvent à base d’amidon farineux mais pas que, présentent un niveau de digestibilité de l’amidon supérieur. Ce critère est essentiel pour les agriculteurs n’ayant pas de stock N-1, cela permet de consommer le nouveau maïs en minimisant les pertes d’amidon. Depuis 4 ans un travail est fait en synergie avec les équipes de production porcine pour apporter des éléments de réponse pour le choix des variétés. Entre rendement, qualité de broyage et quantité de protéines, le choix reste difficile, nous y travaillons. Des éléments de réponse sont apportés aux méthaniseurs avec le calcul systématique des pouvoirs méthanogènes de toute la gamme Eureden. L’objectif est de garantir le meilleur gain technico-économique aux adhérents de la coopérative. La rigueur des protocoles d’essais permet de faire des choix en fonction des années. Seulement 25 % des variétés testées sont référencées à la gamme. L’ensemble des données sont ensuite compilées (dont les données pluriannuelles).
Pour découvrir l’ensemble des résultats d’essais et obtenir plus d’informations contactez votre technicien Eureden, il vous accompagnera dans le choix de vos semences de maïs.
Pôle Agronomie Eureden
