Gaec La Gênerie à Saint-Quentin-les-Anges (53). Laura et Quentin Éluard se sont installés le 16 janvier 2023. Ils ont repris une ferme « sans investissement bâtiment ou de mises aux normes à mener » qui comptait historiquement 60 Normandes pour 430 000 L de lait livrés. « Pour tirer assez de revenu pour nous installer ensemble, nous avons décidé de nous diriger vers un troupeau de Prim’Holstein dans l’optique de livrer davantage de volume. » Objectif autour de 650 000 L de lait. Pour changer de race, ils ont intégré des animaux provenant de plusieurs cheptels. Une période toujours à risque d’un point de vue sanitaire. Le couple a notamment connu des difficultés sur les jeunes veaux. Après avoir fait le point lors d’une formation avec Antoine Renaudier, conseiller chez Seenovia, ils ont décidé d’apporter un certain nombre de modifications dans la conduite à la nurserie. Un manteau pour les petits veaux Désormais, la qualité de tous les colostrums est évaluée est réfractomètre. Quand ils titrent à plus de 24 % Brix, une part est congelée. « Si une vache ne s’occupe pas de son nouveau-né, j’utilise ce stock pour le nourrir. Je préfère de loin passer 30 minutes à décongeler au bain-marie et prendre le temps de le faire avaler au veau que de prendre le risque de devoir ensuite passer des heures à le soigner », tranche Laura Éluard. Pour les quatre premières buvées, du colostrum de la mère est ainsi est distribué. Les premiers jours de vie, les veaux ont un manteau et toujours à disposition de l’eau propre et de l’argile. Dès la naissance, en plus d’un seau d’eau renouvelée tous les jours, les veaux ont également à disposition de l’argile. « Sur le conseil du vétérinaire, j’ajoute aussi 30 g d’argile dans chaque buvée », précise Laura Éluard. Les nouveau-nés ont aussi le droit à…

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