Dossier technique

Au Haras d’Youville, la formation de Marion devient concrète

Le Haras d’Youville est l’exploitation-support pour le rapport de stage de terminale bac pro CGEA « support équin » de Marion Huteau. Elle y découvre les gestes concrets dans deux activités autour des chevaux : la reproduction et la pension en box ou à l’extérieur.

18621.hr - Illustration Au Haras d’Youville, la formation de Marion devient concrète
Marion Huteau et Christophe Bourva avec un cheval en cours de préparation pour la monte.

Cavalière depuis l’âge de 4 ans, Marion Huteau a toujours voulu travailler en lien avec les chevaux, « des animaux intelligents, sensibles, montrant beaucoup d’émotions », souligne-t-elle. Elle en possède actuellement trois chez ses parents. Ces derniers n’étant pas vraiment d’accord pour qu’elle travaille dans ce secteur, par peur du manque de débouchés professionnels, elle s’était orientée initialement vers une 2e générale. Mais rester assise toute la journée dans des salles de cours ne lui correspondait pas. « Il fallait que ça bouge davantage. » Un stage complet jusqu’à la gestion de l’exploitation Elle a donc souhaité se réorienter vers une formation comportant un grand nombre de stages. « C’est plus concret, on applique sur le terrain ce que l’on apprend en cours. » Elle a pu intégrer directement la première du bac professionnel CGEA (Conduite et gestion de l’entreprise agricole) au CFTA de Montfort-sur-Meu (35) et est actuellement en terminale. Après être déjà venue quelques semaines l’an passé, elle effectuera cette année 11 semaines de stage sur le Haras d’Youville à Médréac (35). Sur cette exploitation-support pour son rapport de stage de terminale, elle découvre différentes facettes des métiers du cheval, jusqu’aux aspects gestion. Entre 60 et 120 chevaux selon la saison Christophe Bourva s’est installé sur l’exploitation en 2019 ; Aurélia Madelaine, sa compagne, en 2023. Sur une SAU de 40 ha, ils hébergent selon les saisons entre 60 et 120 chevaux simultanément. Autour de leur activité « reproduction », les responsables du haras proposent des IA, le transfert d’embryons, le poulinage et l’élevage des chevaux jusqu’à 4 ans. Deuxième activité, la pension de chevaux peut se faire en box ou dans les prés. Dans le second cas, les animaux sont sur des parcelles d’herbe de mars à novembre et passent l’hiver sur des paddocks spécifiques avec des abris. « Un nouveau bâtiment en construction permettra d’accueillir les chevaux…

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