Les 7 pré-soupes présentes sur l’élevage permettent de valoriser les céréales
stockées, les coproduits et d’assurer la fluidité de distribution aux 480 truies et leur suite.
De l’eau chauffée avec une chaudière à bois
Les pré-soupes orge, blé et orge/ blé sont préparées avec de l’eau préalablement chauffée grâce au système chaudière à bois présent sur l’élevage. Cette étape permet notamment d’optimiser l’ensemencement réalisé.
Ensemencement des pré-soupes
Trois pré-soupes sont ensemencées avec la souche Pediococcus acidilactici. Il faut compter 375 g de ces bactéries pour 20 000 litres de soupe et laisser fermenter pendant 12 à 24 heures en veillant à ce que la température ne dépasse pas 30 °C.
Pour Laurent, « l’ensemencement permet une meilleure valorisation des matières premières et une appétence améliorée de la soupe ». De plus, « le pH bas de cet aliment permet de sécuriser et de limiter les troubles digestifs ».
Un contrôle bactériologique est réalisé 2 fois par an pour veiller au bon équilibre bactériologique.
Alimentation liquide dès le post-sevrage
C’est par opportunité que Laurent a démarré la soupe dès 21 jours d’âge. La clé : faire consommer les porcelets le plus rapidement possible. La soupe est distribuée entre 20 et 25 °C sur 3 repas. Un repas correspond à 2 distributions rapprochées de 15 minutes. Ceci permet de stimuler l’appétit des porcelets.
Ce système nécessite beaucoup de suivi, de surveillance et d’ajustements quotidiens. L’objectif n’est pas de sortir les porcelets les plus lourds possible de PS, car habitués à la soupe à l’entrée en engraissement, ils rattrapent très vite : 947 g GMQ 30-115.