Dossier technique

La réserve de 500 m3 assure l’irrigation

Depuis 2019, Virginie Roussel récupère l’eau de pluie dans un bassin de 500 m3. Cette eau est ensuite utilisée pour l’irrigation de ses fruits et légumes.

18636.hr - Illustration La réserve de 500 m3 assure l’irrigation
Virginie Roussel devant son bassin.

Virginie Roussel, à Guipry-Messac (35) Ancienne informaticienne, Virginie Roussel est installée depuis 2019 à Guipry-Messac. Sur les 10 ha de l’exploitation, un demi-hectare est consacré à du maraîchage. Le reste est en prairie permanente. « Je cultive entre 20 et 30 variétés différentes de fruits et de légumes en pleine terre et sous serre », déclare l’agricultrice. « Certaines sont classiques et certaines sont atypiques comme l’oca du Pérou, la christophine ou la poire de terre ». Toute la production est vendue en circuit court. Un système simple Au moment de son installation, Virginie Roussel réfléchit à plusieurs façons de stocker l’eau pour pouvoir irriguer. « J’ai un puits près de la maison mais cela aurait été compliqué de tirer les tuyaux jusqu’aux serres », raconte la maraîchère. « J’avais aussi pensé à récupérer l’eau des toitures mais celles-ci sont amiantées. Enfin, l’installation d’une citerne posée à même le sol s’avérait trop coûteuse  ». Finalement, en 2019, la Bretillienne se décide à creuser un simple bassin de 250 m3 et de couvrir son fond avec une bâche. En 2022, au moment de l’installation d’une 2e serre, ce bassin est agrandi de 250 m3 supplémentaires. Cette réserve est uniquement alimentée grâce à de l’eau de pluie et celle récupérée depuis les cheneaux des serres. Au total, les travaux ont coûté environ 15 000 €. « C’est un système simple, facile à entretenir et qui me permet d’être autonome en eau », annonce Virginie Roussel. « Dans le pire des cas, mon puits me sert de soupape de sécurité mais je n’ai pas encore eu à m’en servir ». Tout le système d’irrigation est piloté depuis ce panneau. Couvrir pour éviter les pertes 30 % de l’eau du bassin pourrait être perdue en raison de l’évaporation. Ainsi, Virginie Roussel est à la recherche de solutions pour la limiter. Des plantations d’arbres autour de la réserve pourraient être une piste,…

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