Marc Renard, de l’EARL du Bocage, conduit à Sainte-Suzanne-et-Chammes en Mayenne un système bovin naisseur avec 100 % de prairie sur la SAU de 154 ha, dispersés sur 4 communes. « J’ai eu une installation progressive avec une double activité de 1996 à 2001. J’avais conservé mon métier de négociant en bestiaux tout en commençant à capitaliser », a précisé l’éleveur lors d’une porte ouverte Innov’action sur son exploitation, organisée par les Chambres d’agriculture, en partenariat avec Seenovia et le syndicat des éleveurs Parthenais de la Mayenne. Arrivée de la Parthenaise en 2015 Alors que le troupeau était constitué initialement de mères salers, la race parthenaise a été introduite en 2015 et permet aujourd’hui la vente de reproducteurs. « Environ 70 % des 110 vêlages sont en Parthenaise et 30 % en Salers, une race que je souhaite conserver qui présente des vêlages à 30 mois en double période. Pour la Parthenaise, les vêlages se font tous à l’automne à 34,5 mois en moyenne. Pour simplifier le travail, je souhaite grouper toutes les naissances entre début août et mi-novembre », précise Marc Renard. Marc Renard, éleveur à Sainte-Suzanne-et-Chammes Malgré la maximisation de l’herbe dans la conduite des génisses, en pâturage ou fourrage, l’éleveur obtient des croissances soutenues sur la première année. « Les mères sont vaccinées contre les diarrhées néonatales et les veaux contre la grippe avec un rappel à 1 mois à la rentrée en bâtiment. Les mères sont nourries avec de l’enrubannage (+ 1 kg de concentrés pour les primipares), les veaux reçoivent 0,5 kg de concentrés à partir de début décembre. » Plafonnement de la complémentation En janvier et février, la complémentation aux veaux augmente, étant toutefois plafonnée à 1 kg par veau/jour, jusqu’à la sortie à l’herbe. À partir de fin janvier, les mères mangent 100 % de foin de qualité. La sortie au pâturage se fait en mars, avec…
Surfaces 100 % en herbe et concentrés achetés
Sur 154 ha en prairies, l’élevage de Marc Renard compte 80 vêlages en Parthenaise et 30 en Salers. Le producteur n’ayant pas l’envie de faire des cultures, les concentrés sont achetés, destinés au cheptel parthenais uniquement.