Gaec Holstein Alliance, à Plouasne (22) Les 165 vaches en production du Gaec Holstein Alliance sont réparties en 3 lots de 55 vaches, chacun sur un robot de traite. Les deux premiers – primipares d’un côté, 2e et 3e veaux de l’autre – sont installés en logettes matelas. Le dernier, les 4e lactation et plus, profite de logettes creuses (chaux et paille). Sur cet élevage de Plouasne (22), Benjamin Beaucé passe une fois par mois, toujours un mardi matin. « Pour ce troupeau 100 % en bâtiment, un parage annuel de tout le cheptel ne servirait à rien. » Durant la matinée, 30 à 35 vaches lui sont présentées. « D’office, toutes celles entre 80 et 110 jours après vêlage et celles dans le mois avant tarissement. Et, en complément, quelques animaux qui méritent un parage intermédiaire : une vache qui boite ou souffre de dermatite digitale par exemple », précise celui qui est à son compte depuis septembre 2023 après 10 ans chez un prestataire. Des tapis installés sur les sols Il note que ce troupeau a peu de problèmes. « Ce matin, quelques ulcères et ouvertures de la ligne blanche, une dermatite… En général, grâce au parage régulier, les ulcères et cerises sont des lésions qui deviennent très rares. » Cela ne le surprend pas car les éleveurs prennent la problématique au sérieux. « Pour moi, 70 % du travail sur la santé des pieds revient aux éleveurs : sélection génétique sur l’épaisseur de talon et la qualité des membres, confort du bâtiment, traitement régulier contre la dermatite digitale… » Ici, les vaches passent par le pédiluve deux fois par semaine (voir encadré).  En février 2023, du caoutchouc a été installé sur les sols. « Auparavant, nous scarifions les bétons des aires d’exercice régulièrement. Malgré cela, les vaches en chaleur avaient tendance à glisser. Nous avions réformé des animaux écasillés… Depuis les tapis,…

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