Des annonces pas à la hauteur des attentes 

Déçu par les annonces du Premier ministre suite aux manifestations débutées la semaine dernière, le président de JA Bretagne rappelle les 3 principales revendications du syndicat.

18851 hr - Illustration Des annonces pas à la hauteur des attentes 
Charles Fossé, président JA Bretagne.

Les mobilisations de la semaine dernière ont été très suivies par les éleveurs bretons et notamment par les jeunes agriculteurs. Les annonces du premier ministre suite à ce mouvement ne sont pas à la hauteur des attentes : « À part la détaxation du GNR, peu de mesures annoncées concernent nos élevages bretons », déplore Charles Fossé, président des Jeunes Agriculteurs de Bretagne. Il poursuit : « Dernièrement nous avons obtenu le paiement des Maec, mais le compte n’y est pas. Il faut revoir ce ratio régional pour le maintien des prairies permanentes. Nous demandons un ratio national car celui-ci ne diminue pas. Il est évident qu’en Bretagne nous descendons sous le seuil de 2018 puisque le nombre de vaches ne cesse de diminuer donc la surface en herbe suit cette tendance. On se retrouve à faire les choses dans la précipitation, ce texte va nous inciter à retourner nos prairies au bout de 4 ans pour qu’elles ne soient pas considérées comme permanentes alors que l’on pourrait les faire vieillir. » L’aviculture française souffre Le président de JA Bretagne ne digère pas le projet européen de modification des seuils IED. « Nos élevages de volaille et de porc de taille familiale vont être soumis à autorisation alors qu’ils étaient en déclaration. Le coût d’un tel dossier dépasse les 35 000 € et prend entre 5 et 6 ans. Pour des jeunes qui veulent s’installer c’est dissuasif. Pour maintenir de l’élevage en Bretagne il ne faut pas que cette modification des seuils IED passe au niveau de l’UE. » Charles Fossé rappelle que les produits agricoles ne doivent plus être une monnaie d’échange dans les accords commerciaux comme le Mercosur. « La suspension des droits de douane avec l’Ukraine met à mal l’aviculture française. Les vides sanitaires s’allongent chez les aviculteurs bretons faute de marché et les importations ne cessent d’augmenter…

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