« Le prix du matériel agricole ne cesse d’augmenter tout comme celui du carburant. Nous pensons que ces prix vont poursuivre sur cette tendance haussière dans les mois qui viennent. Nous n’avons pas réussi à répercuter ces hausses sur le prix de nos prestations ce qui impacte fortement la rentabilité de nos entreprises de travaux agricoles », constate Frédéric Jan, président d’Entrepreneurs des territoires de Bretagne (EDT Bretagne), lors de l’assemblée générale du syndicat qui s’est déroulée à Brest le 9 février. Malgré le bocage et des parcelles plus petites en Bretagne que dans d’autres régions, Frédéric Jan estime que le prix des prestations des ETA bretonnes est compétitif.  Une baisse du nombre d’ETA sur le Finistère « Ces dernières années, c’est plus compliqué d’être entrepreneur de travaux agricoles dans le Finistère que sur les autres départements bretons », observe Jean-Marc Le Roux, délégué régional pour EDT Bretagne. Dernier fait marquant, la récolte du maïs grain après la tempête Ciaran avec des cultures totalement versées qui ont généré énormément de casse sur le matériel de récolte. « Dans ces parcelles le débit de chantier était de 3 heures/ha quand en temps normal on est sur du 3 ha/heure. » Jean-Marc Le Roux prend aussi l’exemple de la moisson avec régulièrement de la pluie fin juillet, la moisson démarre juste dans le Finistère alors qu’en Ille-et-Vilaine cela se termine. « On se retrouve avec une moisson qui traîne jusqu’en septembre et des clients qui s’impatientent au premier rayon de soleil.  »  Les périodes de semis sont aussi compliquées. En 2023, la pluie a commencé le 6 mars et est tombée presque sans arrêt jusqu’à mi-mai. « On sent une lassitude des entrepreneurs à gérer l’urgence. Cela se traduit par une baisse du nombre d’ETA sur le Finistère alors que normalement c’est stable sur les 4 départements bretons. Il y aurait 5 ETA de…

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