Dossier technique

Le parc d’attente, zone à risque

18822.hr - Illustration Le parc d’attente, zone à risque

Dans un troupeau, il existe une hiérarchie et des ordres de passage à la traite, à la sortie ou à la rentrée du bâtiment… « Mais attention, certaines vaches entrent dans le parc d’attente au milieu du cheptel mais se font toujours traire en premier. L’espace doit donc permettre la réorganisation des animaux », explique José Gonzalo, consultant en boiterie des bovins chez Chêne Vert. « Les parcs d’attente surchargés notamment posent des problèmes de circulation. Une caméra time laps peut aider à identifier ces difficultés. » Dans certains cas, une partie d’aire d’exercice est utilisée : des animaux ont parfois la tête passée par le cornadis, ailleurs le sol est sur un caillebotis dégradé ou encore le parc d’attente forme un cul-de-sac… Ces situations sont clairement à risque pour les onglons soumis à rude épreuve – « des blessures au pied sont possibles » – quand les animaux s’y bousculent pour que les dominantes par exemple se frayent un chemin vers les quais, précise le vétérinaire. « Des animaux sont contraints de faire demi-tour sur place. Quand ils souffrent déjà de lésions podales douloureuses, c’est un enfer. » Le spécialiste déconseille d’ailleurs fortement d’aller chercher les animaux dans le parc d’attente : « Cela génère des mouvements brusques. Mieux vaut avoir la patience de laisser venir les animaux. » 


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