Olivier Bertin, Xavier et Adeline Dumas sont associés sur le Gaec Bio Taupes à Vignoc et emploient une salariée, Charlotte. Sur une SAU de 13 ha, ils pratiquent le maraîchage diversifié (une quarantaine de légumes différents sur 3,5 ha) et ont des grandes cultures (8,5 ha) pour la confection de leurs pains et de leurs huiles (atelier en début d’activité). L’installation sur cette ferme a bénéficié d’un portage foncier via la Safer. « Transformer à la ferme, c’est aussi gérer sa propre récolte et sécuriser sa matière première par un tri et un stockage de qualité, un incontournable pour créer de la valeur ajoutée », a précisé Olivier Bertin, lors d’une porte ouverte organisée par Agrobio 35 sur le Gaec. La conduite des cultures s’appuie sur une rotation cohérente, comprenant des intercultures : orge de printemps ou sarrasin sur 2 ans – colza – blé d’hiver sur 2 ans – prairie temporaire de durée variable. « Les périodes de semis sont alternées, des plantes pérennes sont intégrées et des variétés paysannes utilisées pour le blé. » Des cultures sans effluents d’élevage Concernant la fertilité des sols, des matières organiques carbonées (broyat de bois, compost de déchets verts) sont apportées à hauteur de 30 t/ha/an environ. « Nous misons sur les couverts végétaux et la restitution des résidus (pailles) pour les apports de matière organique fraîche et azotée. » Par ailleurs, le travail du sol est réduit au minimum. « Nous utilisons la charrue déchaumeuse et réalisons des déchaumages pour gérer les rumex. » Sécuriser sa matière première  Le fauchage andainage permet de sécuriser la qualité de la récolte. Pour le blé d’hiver, il est réalisé au stade grain pâteux dur, rayable à l’ongle, à 26 % d’humidité. Les andains sont repris 6 à 8 jours plus tard quand les grains font autour de 14 % d’humidité. Tri et stockage de qualité Pour le stockage, les…

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