La dernière tonne à lisier qui équipe l’ETA Boscher est désolidarisée du tracteur, grâce à un système de suiveur forcé électronique par gyroscope. Concrètement et quelle que soit la marque de l’engin qui la tracte, la tonne va mesurer la distance entre les 2 outils. Au champ, l’angle et la vitesse à laquelle l’essieu va se mettre en position seront optimaux pendant les manœuvres : les roues de la tonne suivront exactement le passage des roues du tracteur. « On roulera ainsi toujours au même endroit. L’objectif est de faire le moins de traces possible, et donc le moins d’impacts sur la structure du sol », résume Romain Boschet, installé à Ménéac (56). Cette nouvelle acquisition du modèle Typhon de chez Mauguin-Citagri dispose d’une rampe à pendillards de 28 mètres de large. « Les pulvérisateurs les plus courants couvrent 24 m, on arrivera rapidement à 28 m », prévoit-il. À l’aide de coupures de tronçons, la tonne à lisier peut intervenir dans les passages déjà existants d’un champ de céréale. Au final, l’entreprise se dote, avec ce dernier achat, d’un parc de 2 tonnes de 24 m, 2 de 28 m. L’équivalent d’un pneu supplémentaire Les pneus de l’outil d’épandage mesurent 800 mm de large pour plus de 1,80 m de hauteur. Sur route, ils sont gonflés à 4 bars, pour redescendre entre 0,6 et 0,8 bar au champ. « On augmente la surface en contact avec le sol d’1/3. Sur 4 pneus en tout (tonne 2 essieux), on ajoute ainsi 1 pneu 1/3 de plus ». Également équipé de ce système de télégonflage, le tracteur se gonfle et se dégonfle rapidement, « l’ensemble utilise toujours de l’air frais pour ne pas abîmer les joints ». Romain Boschet préfère équiper ses rampes de pendillards et reste sur des chantiers classiques. Sur sa zone de travail située à 15 km autour du siège de l’entreprise, ravitailler les tonnes…

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