Le trieur rotatif de la FRCuma était en démonstration la semaine dernière, à Quimper. La machine, dotée de 26 grilles, est capable de nettoyer, de trier et de séparer de nombreuses espèces végétales. Les réglages fins permettent à l’opérateur d’avoir un résultat de qualité. « L’élévateur à godets est préféré à une vis pour préserver les grains », décrit Alain Laurec, de la fédération des Cuma de Bretagne. Pour bien fonctionner, la machine doit avoir en entrée un bon débit de grains. 3 types de déchets Le trieur dévie 3 types de déchets : les produits légers comme les glumes, qui sont aspirés dans un cyclone en bout de l’outil, les mi-lourds et les lourds, qui tombent dans les cylindres du bas de l’outil. Pour le choix des grilles, des tableaux précisent lesquelles choisir en fonction des espèces. « On doit toujours partir de grilles de petit diamètre pour aller vers des trous plus grands ». Ces trous peuvent être ronds ou oblongs.  Christian Le Cœur a sur sa ferme de nombreuses cultures comme du tournesol, des céréales, de la lentille, de la moutarde ou encore du lin oléagineux. Son blé est amené à la minoterie pour un tri très fin, mais la marchandise demande en amont « un pré-triage. Dans l’idéal, il me faut amener le grain le plus propre possible ». Le triage est « un gros enjeu pour respecter le cahier des charges du GIEE CBPR (céréales bio panifiables relocalisées) », précise Colette Quatrevaux, conseillère à la Chambre d’agriculture. Ce GIEE planche sur des essais variétaux, sur l’obtention de systèmes de culture résilient en termes de fertilisation et de lutte contre les bio agresseurs ainsi que sur la mise aux normes du grain. La conseillère rappelle que « le 1er tri, c’est au champ qu’il s’effectue avec un bon réglage de la moissonneuse »….

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