Dossier technique

Un troupeau viande avec des parages réguliers

Depuis 2,5 ans, la pareuse Tiphaine Cabaret intervient mensuellement sur le Gaec La Mastrie qui totalise 180 vêlages en Blonde d’Aquitaine. Surtout curatives au départ, les interventions se font davantage préventives au fil du temps.

18779.hr - Illustration Un troupeau viande avec des parages réguliers
Tiphaine Cabaret entourée par Olivier (à droite) et Arnaud Pontoizeau.

Gaec La Mastrie, à Le Fenouiller (85) Ce n’est pas encore très courant en troupeau bovin viande. Chaque mois, Tiphaine Cabaret, pareuse chez MSB (Multi services bovin) se rend sur le Gaec La Mastrie au Fenouiller en Vendée. À chaque visite qui dure une demi-journée, elle s’occupe généralement d’un lot de femelles allant être mises à la reproduction. Elle soigne les animaux qui boitent, regarde les pieds de ceux qui ont été soignés pour constater l’évolution et passe aussi en revue quelques bovins supplémentaires. « On évite de s’occuper des vaches en fin de gestation », souligne Olivier Pontoizeau, associé sur le Gaec avec ses cousins Laurent, Charles et Arnaud Pontoizeau. À chaque intervention, l’un d’eux est présent pour aider à la manipulation des animaux dans les équipements de contention. Les taureaux de monte naturelle sont aussi parés, « systématiquement deux mois avant le début des périodes de reproduction. » « En moyenne, selon les problèmes, une vingtaine d’animaux sont vus en une demi-journée », chiffre la pareuse. « En élevage laitier, c’est davantage car il y a moins de lots, les déplacements des bovins sont souvent plus simples. » Sur le Gaec La Mastrie, le cheptel compte 180 vêlages en deux périodes : environ 100 de mi-juillet à fin octobre et 80 de mi-décembre à début mars. Le troupeau est inscrit à l’OS Blonde d’Aquitaine et suivi en contrôle de performance (VA4). Soucis suite à l’achat de porteuses d’embryons Dans l’objectif d’avancer plus rapidement en génétique, « nous avons acheté une dizaine de Montbéliardes pour être porteuses d’embryons il y a 5 ans », relate Olivier Pontoizeau. « Mais nous avons ensuite commencé à observer des boiteries sur les animaux », sans doute dues à la contagieuse dermatite digitée. « Les IVV s’accroissaient, certaines vaches restaient vides… » « Au départ, nous avons fait venir des pareurs au coup par coup mais devant l’ampleur du…

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