Dossier technique

Une première au salon de Paris

Nathalie Pérennes va participer pour la première fois au Sia en amenant sa vache Nara à la vente bouchère Blonde d’Aquitaine. Une reconnaissance pour son élevage.

19017.hr - Illustration Une première au salon de Paris
Nara est née sur l’élevage de Nathalie Pérennes, son père Lutier aussi.

« Nous sommes déjà allés à Paris en tant que visiteurs du salon, mais jamais comme participants. Je m’étais toujours dit que ce serait chouette de le faire au moins une fois dans ma carrière », sourit Nathalie Pérennes. Ce sera le cas cette année, alors qu’elle va amener sa vache Nara à la vente bouchère Blonde d’Aquitaine. Au total, 5 femelles ont été sélectionnées pour participer à l’évènement qui se tiendra le lundi 26 février (de 16 h 30 à 18 h 30) : 2 à Châteaubriant et 3 à Saint-Gaudens en Occitanie.

Nara est née sur l’élevage, son père Lutier aussi

Depuis juillet dernier, Nara est bichonnée avec une alimentation spécifique dans sa propre case. D’un format remarquable, aux qualités bouchères indéniables, c’est une femelle de 6,5 ans née sur l’EARL. Elle faisait 1,150 tonne à sa dernière pesée mi-janvier.

« Son père Lutier est également né sur l’élevage. Il a amené de la viande sur ses produits. Au niveau des concours, il a participé à l’Interrégional de Morlaix. C’est un fils d’Uranium, taureau d’IA avec de bons bassins, et sa mère trouve son origine chez Louis Prigent (22). » Floride, la mère de Nara, avait été achetée génisse à la vente de Blonde Pays d’Oc. « Nara a donné trois veaux : 1 femelle et 2 mâles et a participé plusieurs fois aux Terralies. »

Nathalie Pérennes, passionnée par la production de viande bovine, s’est installée en 2000, gardant un emploi à temps partiel à côté (elle travaille actuellement dans une maternité collective en porc). Dès le début de son activité d’élevage, elle a adhéré à l’OS Blonde d’Aquitaine. Elle élève aussi des Parthenaises depuis 7 ans.

La simplification du travail est recherchée. La SAU de 60 ha est en herbe, avec beaucoup de pâturage plus du foin et de l’enrubannage, et en maïs ensilage sur 6 à 7 ha. « Beaucoup de travaux sont délégués à l’ETA. »


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