« Les choucas des tours nous pourrissent la vie sur de nombreux secteurs. » Mercredi 13 mars, lors de l’assemblée générale de la FDSEA 22, Claude Caboret, responsable de la section Faune sauvage du syndicat, a mis le dossier du fameux volatile sur la table. « En 2023, nous avions obtenu une autorisation de réguler à hauteur de 8 000 choucas. 6 400 ont été finalement prélevés. » Alors que le premier dossier de l’année relatant des dégâts liés au choucas vient de remonter, Claude Caboret insiste : « Cervidés, blaireaux, choucas… Il est important que chacun remonte tous les problèmes liés à la faune sauvage sur son exploitation. » Rappelons que pour le choucas, espèce protégée, il n’y a pas de possibilité de tirs ou de piégeages. Seule la signature d’un arrêté préfectoral portant dérogation peut permettre au sein d’un cadre réglementaire d’intervenir sur l’espèce. « Continuez à documenter, c’est très important », poursuivait le préfet Stéphane Rouvré dont les arrêtés autorisant le prélèvement sont régulièrement attaqués devant le tribunal administratif par des associations environnementales. « Nous avons vraiment besoin d’informations, de photos pour défendre le dossier. » Pour signaler tout préjudice, il est possible de passer par le site Internet des Chambres d’agriculture : www.bretagne.chambres-agriculture.fr (Rubriques Mes projets > Réglementation agricole en Bretagne > dégât de faune gestion et signalement). Mais, selon les responsables professionnels, l’idéal est de télécharger l’application « Signaler dégâts faune sauvage » sur son Smartphone : « La déclaration est alors simple et rapide. L’outil permet de joindre des photos et de localiser les dégâts. »…
Choucas, bonjour les dégâts
Le préfet et les responsables professionnels exhortent les agriculteurs à déclarer tous les dégâts de choucas sur leur exploitation pour appuyer l’arrêté ouvrant à une régulation de l’espèce.