Des prairies productives pour plus d’autonomie

Avec le pâturage circulaire sur des prairies multi-espèces, Vincent Bienfait cherche à être le plus autonome possible en privilégiant le pâturage d’herbe de qualité.

19548.hr - Illustration Des prairies productives pour plus d’autonomie
Vincent Bienfait devant son lot de brebis en lactation sur un paddock de 2 ha, géré au fil avant.

À Saint-Servant-sur-Oust (56), Vincent Bienfait s’est installé en 2010 après un tiers. Il a reconverti 2 des 3 poulaillers de 1 000 m2 en bergerie pour accueillir sa troupe de 270 Romanes. Mais il abandonne vite l’atelier dinde pour spécialiser son exploitation en ovin. Grâce à des échanges parcellaires et l’opportunité de récupérer quelques hectares, la surface atteint aujourd’hui 75 ha, dont 90 % est accessible au pâturage pour le troupeau de 550 brebis. Jusqu’à 2000 brebis par hectare en chargement instantané  Pour simplifier la conduite, il gère 2 périodes de mise bas par an, en septembre et février, pour « simplifier le système » et « avoir une vie à côté », et… être en phase avec la pousse de l’herbe. Les animaux restent 10 mois sur 12 au pâturage. Les brebis ne rentent en bergerie que pour la mise bas, les lactations se terminent au pâturage. « Je souhaite être le plus autonome possible en privilégiant l’herbe de qualité », explique l’éleveur. Pour cela, il applique dès son installation le pâturage cellulaire avec des paddocks de 2 ha, gérés au fil avant pour les lots en lactation et aux fils avant et arrière pour les lots en entretien, pour valoriser au maximum l’herbe. Un défi avec la race romane, prédéfinie comme une race de bergerie… « J’apprécie la régularité de la pousse avec cette technique : au printemps et à l’automne, l’herbe repousse au bout de 2 jours. » Au printemps, il peut monter à 1 500 à 2 000 brebis/ha en chargement instantané ; l’hiver, ce critère redescend à 400 brebis. La fauche est au service du pâturage Prairies multi-espèces Si le mélange RGA/TB était dominant à ses débuts, le surpâturage a eu raison du ray-grass. Il a donc diversifié les espèces avec du RGA tétra et diploïde, du dactyle, de la fétuque et du trèfle blanc. De la luzerne associée à du trèfle violet ou…

Cet article est réservé
aux abonnés numériques

Je me connecte

Already a member? Connectez-vous ici

Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article