Diversifier son revenu grâce aux pommes

La coopérative Les Celliers Associés est en recherche de nouveaux vergers pour être plus autonome. Elle désire trouver des projets types d’une surface minimale de 10 ha.

19335.hr - Illustration Diversifier son revenu grâce aux pommes
La récolte est mécanisée grâce à l’inter-rang de 5,5 m.

Sur les 1 300 ha de verger que couvrent les adhérents des Celliers Associés, 200 seront dans quelques années en fin de cycle de production. « Ils ont été plantés dans les années 80, il faudra les renouveler », selon Philippe Musellec, directeur de la structure basée à Pleudihen-sur-Rance (22). Aujourd’hui, la coopérative est à 50 % autonome en pomme pour produire ses cidres et ses différents jus, dont certains sont engagés dans des démarches spécifiques (bio, agroécologie…). Des achats de pommes extérieurs à la production des adhérents sont nécessaires, tout comme des achats en écarts de tri, c’est-à-dire des fruits écartés des rayons pour des raisons esthétiques. Les producteurs adhérents « ont planté de nouveaux vergers ces dernières années ; ils vont monter progressivement en production », prévoit le responsable. Pour autant et pour atteindre un seuil d’autonomie de 85 %, Les Celliers Associés recherchent 500 ha supplémentaires sur tout le territoire breton, idéalement chez des agriculteurs prêts à planter « 10 ha, ce qui équivaut en temps de travail à un 1/3 temps dans l’année. L’intérêt est d’avoir un revenu régulier, le cours des pommes est très linéaire, autour des 200 €/t, ce qui permet de dégager un revenu d’environ 1 500 €/ha ». 800 arbres à l’ha Dans le choix de parcelle, les pommiers aiment « les bonnes terres, profondes. Ils seront toujours là en 2050, pouvoir irriguer est un plus », décrit Philippe Musellec. À défaut, des terres à bonne réserve hydrique sont adaptées, tout comme « des terres mouillantes : il existe des variétés à floraison assez tardive pour éviter les gelées mais en même temps précoces pour pouvoir récolter leurs fruits dès septembre ou début octobre ». Côté culture, un verger se plante à raison de 800 arbres à l’hectare, avec un inter-rang de 5,5 m pour assurer le passage de machines pour l’entretien, la fertilisation et la récolte, mécanisée. Le tri se fait sur place, ces…

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