Gaec de la Grande Bunelais, à Mordelles (35) C’est au cœur de leur parcellaire que Thierry, Stéphane et Anabelle Hattais ont implanté leur nouvel outil de travail : une stabulation d’un seul tenant de 146 m de long sur 22 m de large à laquelle s’adosse un bâtiment plus bas, de 55 m X 14 m de large, qui accueille la salle de traite 2 X 20 postes conçue entièrement de plain-pied. À proximité immédiate se dresse un hangar de stockage à fourrage de 1 560 m2 (52 X 30 m) jouxtant les silos-couloir directement accessibles depuis le couloir d’alimentation de la stabulation laitière. Le chantier qui vient de s’achever (la salle de traite a été mise en route fin février) a été entamé avant la flambée de prix des matériaux et la hausse des taux. « Heureusement », avouent les éleveurs qui, aujourd’hui, n’auraient peut-être pas pu concrétiser le projet dans sa configuration actuelle. « Les fibros ont pris 60 % », appuie le charpentier, Régis Faucheux, de l’entreprise éponyme installée à Chelun (35). Quant au béton il a prix 40 €/m3 sur la même période, soit une augmentation de plus de 40 %. Déterminés pour une charpente en bois D’entrée, le bâtiment principal – la stabulation équipée de logettes prévue pour plus de 200 vaches conduites en agriculture biologique – offre une belle perspective visuelle avec ses 3 212 m2. La charpente en lamellé-collé lasuré donne une impression de coque de bateau renversée avec un volume équilibré sans trop de hauteur et sans poteau intermédiaire de soutien. « On s’y sent bien », commente Thierry qui apprécie le premier hiver passé avec ses vaches dans ce bâtiment, même si la traite s’est poursuivie dans l’ancienne installation durant cette période. « Nous avions vraiment hâte que la salle de traite soit terminée ». « D’emblée nous étions déterminés pour une charpente en bois, car c’est plus chaleureux et moins conducteur. Lors de…

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