Être autonome sur le stockage et le séchage

Le groupe « grandes cultures bio » animé par la Chambre d’agriculture de Bretagne s’est réuni chez Thomas Dubois pour parler de stockage et de séchage du grain.

19452.hr - Illustration Être autonome sur le stockage et le séchage
Le groupe a également visité une des parcelles de Thomas Dubois.

À Pleslin-Trigavou (35), Thomas Dubois est installé depuis 2021. Il élève 60 truies sur paille et vend environ 1 000 charcutiers par an en circuit court. Les 60 ha de cultures sont menés en agriculture biologique tandis que l’élevage est en train de passer la labélisation HVE 3. Dès le début de son installation, le jeune éleveur avait le projet d’atteindre la plus grande autonomie possible. Tout son assolement est destiné à l’alimentation de l’atelier porcs.  Stocker dans des anciennes cases Il cultive notamment du blé, de l’orge, du pois, de l’avoine de printemps, de la févérole, du triticale ou encore de la phacélie. « Je trouve que l’autoconsommation est plus valorisante », affirme Thomas Dubois. « Cela donne un vrai sens au métier de paysan ». En outre, le Bretillien fabrique sa propre semence fermière. Pour stocker et sécher son grain, Thomas Dubois a réaménagé les anciennes cases à cochons de son cédant en 2022. « Une fois les cases démontées, on a remarqué que cela faisait des silos couloir », déclare-t-il. « Cela me permet de stocker environ 300 tonnes ». Après la moisson, la récolte est triée. La partie propre est ensuite transportée par une vis sans fin jusqu’à un chariot, et les cellules sont finalement remplies à l’aide d’un télescopique. « Je mets environ 45 minutes pour faire une remorque de 8 tonnes ». Pour refroidir le grain, un ventilateur est connecté à un conduit qui distribue l’air dans les deux couloirs de la cellule. « L’objectif est d’atteindre une température d’environ 8 °C pour éviter la prolifération d’insectes », explique l’éleveur. « Des analyses sont également réalisées tous les trois mois ». Les graines destinées à la production de semences sont conditionnées dans des big bags. L’aliment est quant à lui fabriqué sur place par un camion-usine. Cela me permet de stocker environ 300 tonnes Un groupe pour échanger Thomas Dubois fait…

Cet article est réservé
aux abonnés numériques

Je me connecte

Already a member? Connectez-vous ici

Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article