Fonctionnelle et confortable, la stabulation du Gaec Menier à Morieux a été inaugurée en 2017. Menées en seul lot, 115 à 120 vaches y sont traites par deux robots. Après avoir fait le choix de « l’intensification », Fabrice et Cyril Menier estiment avoir atteint leur « rythme de croisière ». Depuis 3 campagnes, ils livrent 1,5 million de litres de lait, l’objectif fixé en 2015. Un volume important (en plus de 264 places de porc à l’engraissement) ramené à la main-d’œuvre disponible qui se limite aux deux associés aidés d’un apprenti et de coups de main de leur père.  Depuis trois ans, le Gaec est dans le Top 100 des élevages édité par Prim’Holstein France en termes de lait produit par jour de vie. Pour un niveau d’étable de 11 582 kg de lait brut par vache, en 2023, il se place à la 46e place avec 13,49 L par jour de vie. « Nous apprécions beaucoup ce critère car il souligne le travail que nous menons sur toute la carrière : élevage maîtrisé des génisses pour un premier vêlage vers 24-25 mois, bonne gestion de la période sèche et ration constante et équilibrée pour des vaches qui font du lait et vieillissent », note Cyril Menier. À l’arrivée, en considérant le lait livré, l’atelier dépasse 10 €/VL/jour de marge sur coût alimentaire. Les deux frères soulignent qu’un niveau de production élevé dépend de « nombreux détails » au quotidien. « Un veau qui tousse, c’est un mois de retard au vêlage et un animal qui ne fera pas le lait qu’il aurait dû. »  Capteur de mycotoxines Côté alimentation, en plus d’analyses de fourrages régulières, l’accent est mis sur l’énergie, du choix des variétés de maïs à l’aliment à la carte au robot. Et particularité : l’utilisation d’un capteur de mycotoxines « pour sécuriser » suite à des problèmes sanitaires (hémorragies, mammites, cellules). « L’apport revient à 6 000 €/an…

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